Son œuvre, en mode cérébral et hypersensible, s’exprime sur une grande variété de médiums. Camille Henrot, Lion d’argent de la 55e Biennale de Venise (2013), investit le Palais de Tokyo avec une exposition fleuve, composée sur la structure de la semaine. Rencontre.

Du postulat radical visant à sélectionner des œuvres uppercut offertes au regard dans leur plus simple appareil esthétique, à la grande focale accompagnée des mots pour le dire, nous avons sollicité les différents magazines du Groupe des Editions Jalou autour de un, deux, trois.... stands, événements inscrits sur leur calendrier de la semaine Fiac. Emmanuel Rubin, Editeur délégué, livre ici ses inclinations sans autre forme de commentaires.

Dans quelques jours Paris vibrera au rythme de la Fiac... La foire d’art contemporain – aujourd’hui, parmi les plus importantes au monde – génère dans son sillage une floraison culturelle inédite : galeries, musées, centres d’art… marchent d’un seul pas pour offrir un ample et vaste panorama. A J-3 de l’ouverture au public de la 44e édition, L’Officiel s’est entretenu avec son emblématique directrice, Jennifer Flay.

L’engagement auprès de la création artistique contemporaine de la Fondation d’entreprise Ricard a servi de tremplin à un grand nombre d’artistes, leur permettant de capter l’attention de grandes institutions. Au sein de la 57e Biennale de Venise, elle soutient six artistes dans le cadre d’expositions tenues à l’Arsenal et dans les Giardini.

Après une mise en lumière au musée Granet (de juin à septembre derniers), la galerie Jeanne Bucher Jaeger annonce un automne dense, entre sa participation à la nocturne Fiac dans le cadre de l’exposition “Le Féminin demeure”, et l’ouverture d’un espace à l’étranger...

Profondément inscrite depuis près de deux décennies dans la démarche de soutien auprès des métiers d’art, la Fondation Bettencourt Schueller attribue chaque année le Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main. Un prix ambitieux dans l’esprit et généreux en dotation financière, pour permettre un véritable accompagnement de l’artisan, au-delà du projet lui-même. Une manière pertinente et efficace de renouer avec le socle qui, historiquement, liait art et artisanat, et de pérénniser ce patrimoine vivant. Le cru 2017, dévoilé hier, en a, plus que jamais, fait l’illustration.

A mi-chemin entre le savant fou et l’anthropologue du quotidien américain, Max Hooper Schneider partage son temps entre projets de land art démiurgiques, concerts de death metal et confection de gâteaux de mariage ornés d’hirudinea.

Planté face aux jardins des Tuileries, l’hôtel Meurice accomplit avec brio le délicieux exercice de la séduction : associer avec subtilité contenu et contenant. Une belle histoire prolongée et amplifiée depuis une décennie, sous la direction rayonnante de Franka Holtmann. Au programme des réjouissances de l’automne, le Prix Meurice pour l’art contemporain, décerné hier à Morgan Courtois (Galerie Balice Hertling), qui marque également le 10e anniversaire de ce Prix, désormais solidement inscrit dans la cartographie de l’art contemporain.

Au sommaire de ce numéro d’automne-hiver 2017...

Le bijou ne serait-il que parure décorative ? C’est la passionnante question que pose l’exposition “Medusa”. Un titre apte à communiquer le trouble qu’inspire la figure mythologique, entre attraction et répulsion. Quelque 400 bijoux réalisés par des artistes, designers, bijoutiers... offrent vaste matière à réflexion.

Commissaire invitée de la Biennale de Lyon, Emma Lavigne (directrice du Centre Pompidou-Metz) a composé le deuxième chapitre du thème proposé par Thierry Raspail : moderne. Ses “Mondes flottants” convoquent l’histoire et l’aujourd’hui. Rencontre.

Fondé en 2002 par le Musée d’art contemporain de Lyon, “Rendez-vous” – manifestation tenue dans le cadre de la Biennale de Lyon – rassemble 10 artistes ou groupes d’artistes français ou vivant en France et 10 artistes proposés par 10 biennales dans le monde. Cette année, ont été conviées les Biennales de Jakarta (Indonésie), Kochi-Muziris (Inde), La Havane (Cuba), Lubumbashi (Congo), Marrakech (Maroc), Shanghai (Chine), Sharjah (Emirats arabes unis), ainsi que la Triennale d'Aichi (Japon), l’Asia Pacific Triennial of Contemporary Art (Brisbane, Australie) et l’Eva International (Irlande). L’artiste et écrivain Sinzo Aanza (né en 1990 à Goma, Congo) évoque pour L’Officiel Art son œuvre “Projet d’attentat contre l’image ?”.

“Triste état céleste Seuls restent les gestes Qui se répètent Qui deviennent Des prières-rituels...

“Ce que nous nommons le contemporain n’est pas né d’aujourd’hui, il y a évidemment une part d’histoire que l’on peut qualifier de ‘moderne’. Ce qui est intéressant est que notre aujourd’hui est structuré de traces, de mémoires, de réseaux, de cultures. Ce qu’Emma Lavigne – commissaire invitée de cette 14e édition – a, selon moi, parfaitement résumé.” Thierry Raspail, 20 septembre 2017

Le mythique musée de Los Angeles retrace l'influence mexicaine sur l'architecture et le design de la Californie.