PFW : l'esprit californien de Casablanca
Charaf Tajer, fondateur et directeur de la création de Casablanca, porte son regard sur la Cité des Anges, aux personnes et aux lieux découverts lors de ses visites dans la ville.
Pour la saison printemps-été 2025, Casablanca dévoile une collection inspirée de Los Angeles, son iconographie, ses emblèmes et son esprit inimitable. Carrefour des cultures, creuset et incubateur, la Cité des Anges fascine le monde entier depuis le début du XXe siècle. La collection parcourt le paysage du Los Angeles d'aujourd'hui, littéralement et idéologiquement, célébrant les permutations incessantes de la ville, sa multitude de personnalités. C'est le côté sombre de Los Angeles, de ses communautés urbaines — une vision qui remet en question un stéréotype global de Los Angeles, qui fait partie d'un échange culturel qui a façonné la société, une vision partagée par tous. Mais la beauté se trouve dans l'obscurité et les contradictions. Il s'agit d'un Los Angeles paradoxal — quelque chose de nouveau.
On retrouve des silhouettes inspirées de la culture mexico-américaine des Lowrider de Los Angelenos, avec notamment une approche Couture de l'automobile. La liberté du corps et de l'esprit se reflète dans la liberté vestimentaire, le sens de la main avec le crochet, les tricots et les broderies et une silhouette ajustée. Les œuvres d'art font référence aux planches à roulettes et aux planches de surf, dont les graphismes peints à l'aérographe et les ombres décolorées par le soleil renvoient au Lowrider, unifiant ces facettes disparates de Los Angeles. Elles ressemblent également à l'horizon de la ville, sous lequel toutes les vies se rejoignent. L'influence de Bootsy Collins est la clé de la libération psychédélique et de l'amour des motifs et des teintes qui font la réputation de Casablanca. Los Angeles est ainsi transposées ici, à Paris. Réexaminée, reconsidérée et réimaginée.