PFW : l’antithèse de Rick Owens
Faisant évoluer la collection "Porterville" de la saison dernière, nommée d'après la ville que le directeur artistique a dû fuir, cette saison a célébré Hollywood, où Rick Owens s'est rendu pour trouver ses pairs.
Revenu à son habituel Palais de Tokyo, après quelques saisons à avoir accueilli ses invités dans sa propre demeure, Rick Owens a dévoilé sa collection pour la saison printemps-été 2025 et a offert une ode à Hollywood, le "boulevard du vice", où il a vécu auparavant. Le maître mot de cette présentation pourrait être l’antithèse, rompant avec son désir d’exclusivité des derniers défilés, mais passant également du thème du méconnu Porterville au gigantesque Hollywood. De l’intimité à l’extravagance, du blanc virginal au noir assumé : Rick Owens joue sur les contrastes entre ses dernières créations et les nouvelles. On retrouve une multitude de looks sombres surdimensionnés avec les bottes caractéristiques de la Maison, suivis par des versions dégonflées de celles de la saison dernière, des capes fluides, des robes monochromes, des vestes de motard, des pièces tantôt en tricot, tantôt en denim, ainsi que des références au glamour hollywoodien, twisté d’un esprit dark, mordoré sali, froissé, lacéré.