PFW : Qui es-tu Drew Curry ?
A chaque jour, ses nouveaux talents. Récemment inscrit au tableau d’honneur de la Fashion Week parisienne, un créateur de demain présente sa jeune marque, en 5 questions-réponses.
Drew Curry
Marque : Airei
Instagram : @airei.la (10K)
Nationalité : américaine (basé à Los Angeles)
Année de lancement : 2020
Signes particuliers :
Drew Curry faisait partie des finalistes du LVMH Prize 2022,
et c’est sa 2e saison au calendrier officiel de la Fashion Week Homme parisienne.
Sa marque Airei est soutenue par Adrian Joffe et le Dover Street Market.
Mots-clés :
exploration, mémoire, environnement, introspection, nature humaine, imperfection, protection.
État d’esprit :
« Uplifting the outcasts of the misunderstood »
L’Officiel : Quand et comment as-tu lancé ta marque ?
Drew Curry : En 2020, en pleine pandémie. J’ai senti que c’était pour moi le moment d’ouvrir un nouveau chapitre, en lançant ma marque. Je créais des vêtements depuis l’âge de 18 ans, et pourtant je ne m’étais jamais vraiment posé la question auparavant. J’étais plutôt dans une forme de voyage personnel, je me laissais porter. AIREI, c’est ce nouveau chapitre.
LO : Pour quelle(s) raison(s) certains l’aiment déjà ?
DC : J’espère que c’est pour la profondeur, l’émotion, et qui sait peut-être la spiritualité qu’elle leur procure.
LO : Quel est ton plus grand fait d’arme ?
DC : Avoir été capable de toujours vivre de ce que j’aimais faire. Le reste, ce n’est que du bonus.
LO : En quoi cette saison SS24 sera-t-elle différente des précédentes ?
DC : Elle sera plus précise. Je l’ai pensé et créé de façon beaucoup plus tranchée, restreinte, ascétique presque. Avec force et persévérance, et je voulais que cela se ressente dans chaque pièce. J’ai plongé cette fois beaucoup plus profond dans mes émotions, comme je ne l’avais encore jamais fait auparavant. C’est une collection sombre, mais extrêmement positive !
LO : Quels passages en retenir ?
DC : Les premier et dernier looks d’une collection sont souvent les plus importants, et même s’ils ne sont pas forcément mes préférés, il faut les retenir parce qu’ils résument à eux seuls tout l’esprit d’une saison.