Louis Prette : "Dans mon approche du bijou comme en course auto, je suis un compétiteur"
Directeur retail et RH pour la marque joaillière APM Monaco, Louis Prette est également un féru de sport automobile. Pour L'OFFICIEL, le pilote automobile monégasque-italien de renom nous explique en quoi son travail et sa passion se rejoignent. Rencontre.
L'OFFICIEL : Votre passion, la course automobile, est loin du monde du bijoux. D'où vous est-elle venue ?
Louis Prette : C'est une passion qui est née grâce à mon père [Philippe Prette, Directeur général d'APM Monaco, ndlr]. Je l'ai suivi sur les circuits depuis mon plus jeune âge, et j'ai clairement était "piqué" de suite.
LO : Que vous apporte votre carrière dans le monde de la course automobile au quotidien ? Vous permet-elle d'avoir une approche à votre travail, et au bijou, différente ?
LP : Dans une voiture, on essaie toujours d'aller chercher les derniers millièmes de secondes dans son pilotage... Je fais de même dans mon travail. Je suis donc très compétiteur sur tous les domaines !
LO : Vous, Louis Prette, faites déjà le lien entre APM Monaco et le milieu automobile... Encore plus aujourd'hui avec votre nouvelle égérie, Charles Leclerc ! Apprenez-nous en davantage quant à cette passion qui unit la marque bijoutière au sport.
LP : À l'origine, nous sommes une famille très friande du milieu du sport automobile. Mon père n'a jamais manqué un Grand Prix de F1, et c'est un rendez-vous qu'on adore, qu'on ne manquerait pour rien au monde ! Mais ça ne s'arrête pas au Grand Prix... lus globalement, onsuit assidûment ensemble n’importe quelle discipline sportive, pourvu qu'il y ait un moteur.
LP : Le circuit Nürburgring, en 2019, en Ferrari challenge Europe. Je vais vous raconter une anecdote : pour la qualification de la course 1, j'ai fait une violente sortie de piste avec. Résultat : plusieurs fractures au niveau dès vertèbres C5,C6 et C7. Après être passé par l'hôpital, il m'a été fortement conseillé de ne plus rouler pendant 1 mois. J'entends, mais n'écoute pas. Le lendemain, je reprends la course, signe la pole position et la victoire en course 2... avec en bonus une douleur ingérable.
LO : Quel a été votre plus beau souvenir lors d’une course ?
LP : La victoire du championnat Ferrari challenge en 2019, qui s'est joué sur la dernière course. Mon père a également gagné le championnat asiatique cette année là. C'était un très beau moment familial !
LO : Vous êtes un habitué des 24 Heures du Mans. Comment vous êtes-vous préparé cette année ?
LP : Cette année va être ma troisième participation, j’espère que ça seras la bonne pour un bon résultat ! L'édition dernière, en partant depuis la pole position, j'avais de grandes chances de faire un bon résultat, mais la course en a malheureusement décidé autrement... Avec mon travail en parallèle pour APM Monaco, c'est compliqué d'avoir autant de roulage que les autres pilotes. J'essaie donc d'être le plus prêt possible physiquement. Le sport automobile, c'est avant tout beaucoup de cardio, ce qui n’est pas très "fun" en entraînement mais fait la diiférence dans la voiture. Comme on le dit, l'effort en vaut la chandelle.