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PFW : Voici le pop-up à visiter entre deux défilés

Adresse shopping de renom — mais surtout lieu mythique et historique —, la Samaritaine invite les amoureux de la mode et de la chine à déambuler dans un espace inédit.

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Aussi étonnant que cela puisse paraître de prime abord, les Puces s’invitent à la Samaritaine. Cet événement tant arty que mode convie la crème des marchands des Puces pour une installation avant-gardiste et iconique. Fidèle à leur passion pour les grands noms du design et de la décoration, le duo JMH DECORATION et la galerie PRADIER - JEAUNEAU propose une décoration aussi inspirante que dans l’air du temps, pour nourrir les amoureux du beau et les collectionneurs. Mais ce n’est pas tout, l’événement s’entoure d’une marraine iconique : Carine Roitfeld, qui à l’occasion lance en exclusivité son premier parfum d'intérieur. Ensemble, les galeristes et la rédactrice en chef ont scénographié ce pop-up comme un shooting de magazine avec les must have de la rentrée. L’OFFICIEL a pu les rencontrer autour d’un entretien exclusif…

L’OFFICIEL : Carine, pourquoi avoir accepté d’être la marraine des Puces de la Samaritaine ?
Carine Roitfeld : Je laisse Jérémy répondre, car c’est lui qui a eu cette merveilleuse idée.
Jérémy Pradier-Jeauneau : Nous avons, un soir, eu l’idée un peu surréaliste d’une résidence des Puces à la Samaritaine. Nous avons immédiatement pensé à Carine comme marraine, qui nous a répondu un ‘Oui’ chaleureux pour rejoindre cette aventure. Ça a été un réel honneur pour nous, mais ce qui nous a le plus surpris c’est qu’elle est une vraie brocanteuse.

LO : En installant cette résidence, votre travail est-il de populariser le fait d’aller aux Puces ?
CR : C’est un environnement sécuritaire, qui va certainement aider à changer les mentalités autour des Puces. Il y a beaucoup de croyances limitantes, d’idées reçues. On entend souvent que les Puces de Saint-Ouen sont lointaines, compliquées ou dangereuses… Alors que ce n’est pas plus dangereux qu’ailleurs, ces personnes ne connaissent juste pas encore. J’espère également que cela va éveiller un certain amour autour de la chine.
JPJ : Et se laisser surprendre aussi ! Nous sommes dans un monde où on a besoin de rêver un peu et d’acheter des choses qui font sens. Pour moi, un achat qui fait sens c’est se laisser envahir par l’objet. Le pop-up se trouve entre Dior et Saint Laurent, j’espère réussir à attirer des personnes qui découvrent l’espace en le traversant et en se laissant surprendre par un canapé, par une forme, par l’inattendu.
CR : Il y a également une idée de singularité. Les gens reviennent à des choses plus niche, à l’envie de posséder des acquisitions uniques. Comme en mode, on recherche à se démarquer avec des pièces que tout le monde n’a pas.

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LO : Quels sont vos premiers souvenirs de Puces ?
CR : J’ai été brocanteuse plus jeune aux côtés de ma mère, quand j’avais à peu près 17 ans. J’allais avec elle sur les marchés à 5 heures du matin, y acheter des balais, des meubles en rotin car elle avait une maison dans le Midi au style très provençal. Je suis ensuite rapidement passée à la mode et n’ai pas suivi ses pas. Aujourd’hui, je comprends encore mieux ce plaisir dans le fait de chiner, de composer. On a bien plus de plaisir à boire dans une tasse de café qu’on trouve belle — qu’il s’agisse d’une Hermès, d’une vintage ou d’un mug à l’effigie de sa petite-fille. Chaque détail d’un appartement peut procurer de la joie, indépendamment de son prix.

LO : Quelle odeur vous rappelle celle des Puces ?
CR : L’odeur des habits de l’armée, des surplus militaires. Cette odeur qu’on n’arrive pas à enlever malgré les lavages.

LO : Vous avez lancé une fragrance inédite, sous forme de bougie puis de diffuseur d’intérieur, en exclusivité à La Samaritaine pour l’occasion. Pouvez-vous nous en dévoiler davantage ?
CR : Nous avons essayé de faire une senteur ‘dans le sillage de Carine’. Le patchouli est la note principale car c’est une odeur que je mets chez moi, avec laquelle je me sens bien. J’aime qu’il y ait une reconnaissance olfactive chez quelqu’un. La bougie sera ainsi présentée dans un écrin noir, la cire sera noire, avec une boîte de longues allumettes à côté — noires elles également. En parallèle sera proposé un diffuseur qui est un bel objet, qui ressemble à un encrier avec sa laque noire. Je détestais les diffuseurs jusqu’ici — assez peu esthétiques —, et je suis émerveillée par celui que nous avons développé, qui s’éloigne des codes classiques d'un modèle usuel.

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Les Puces à la Samaritaine
Bâtiment Pont-Neuf, RDC

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