Palazzo Talìa : renaissance dans la ville éternelle
La nouvelle adresse au cœur de Rome designée par le réalisateur Luca Guadagnino nous ouvre ses portes.
C’est bien connu, tous les chemins mènent à Rome, poursuivez le vôtre jusqu’à la discrète via del Nazareno à seulement quelques encablures de la Piazza di Spagna, vous y êtes, devant le numéro 25 prêts à entrer dans ce Palazzo du 16ème siècle.
Une fois la porte passée, le palace intimiste, (inscrit sur la liste des small luxury hotels of the world) vous enveloppe de son histoire, de sa grâce et de son esthétique unique. Autrefois résidence de Cardinaux, puis pensionnat prestigieux pour l’élite italienne, les lieux sont désormais occupés par 26 chambres, toutes décorées avec soin par MIA home design gallery et le studio Laura Feroldi. Chaque chambre a sa signature et regorge d’une multitude de détails dans un dialogue permanent entre l’architecture classique des lieux et la modernité, dans un confort absolu. De la mosaïque venue de la côte amalfitaine aux appliques murales faites à la main, la minutie et l’attention règnent dans chacune des chambres du Palais.
Un décor de cinéma
Que serait le cinéma sans Rome ? Berceau de Cinecittà, le Palazzo Talìa s’inscrit dans l’histoire cinématographique de la ville et à quelques rues seulement de la fontaine de Trevi et de la scène la plus iconique de Federico Fellini plongez au cœur de l’imaginaire de Luca Guadagnino : de Call me by your name au très attendu Queer son esthétique transporte les spectateurs et désormais les voyageurs dans son univers.
Un gigantesque tapis de fleurs qui guide les visiteurs dans tous les recoins de l’hôtel, des œuvres d’arts dissimulées ça et là, des ascenseurs délicieusement rétro-futuristes, le Magna hall au centre de l’édifice où les fresques du peintre Gaspare Serenari épousent la créativité du réalisateur, enfin le jardin d’hiver conçu comme un havre de paix qui invite à une quiétude presque exotique, garnie d’une multitude de plantes au cœur de la ville.
Muse d’un soir
Toujours comme un hommage au 7ème art, l’infini des possibles commence par un verre au bar de l’hôtel… L’atmosphère du bar della Musa va au-delà de vos espérances en la matière. Tandis que les voutes remplies de fresques du XVIIème siècle vous observent d’un œil malicieux, les miroirs fumés qui recouvrent les murs créent une intimité immédiate, trouble, comme dans un rêve, comme dans un film. L’endroit idéal pour déguster l’un des nombreux cocktail signature ou la carte des vins sélectionnés avec soin par le sommelier.
Cette nouvelle adresse romaine réussi ce tour de force parfois risqué de mêler la grandeur passée et l’éclectisme contemporain. Ressusciter l’éternelle avec une élégance rare, pari réussi pour la famille Federici qui nous invitent désormais à poser ses valises au Palazzo Talìa voir Rome, et mourir…
