The Kooples x la top-modèle Amelia Gray imagine le sac de la rentrée
Balenciaga, Alaia, Chanel, Miu Miu et maintenant The Kooples et son directeur artistique Pierre Kaczmarek, pas une marque ne résiste à la beauté fatale de la mannequin américaine que l'on a vu grandir dans la série The Real Housewives of Beverly Hills, aux côtés de sa mère, la fameuse Lisa Rinna. Rencontre.
L'Officiel : Peut-on parler d’histoire d'amour avec la mode ?
Amelia Gray : je pense que cette histoire d'amour a commencé avec ma mère lorsque j'étais enfant. Elle a toujours eu un style très différent de toutes les autres. Elle avait, à l’époque, un magasin de vêtements appelé Belgrade et lorsque nous étions petites avec ma soeur, nous y passions beaucoup de temps, on adorait jouer là-bas. Je ne sais pas si c'est parce que j’ai toujours aimé les vêtements, mais une chose est sûre, j'aime la mode. J'aime qu’elle nous rende individuelle. Et chaque jour, peu importe d'où vous venez, vous mettez quelque chose qui vous fait du bien et qui vous fait vous sentir vous-même. Je me souviens de ma mère et de ses looks jeans baggy, chaussures confortables et jolis petits sacs à main. Depuis toujours, je suis très curieuse de l'expression de soi derrière la mode et des choix de chacun. La mode peut être, très expérimentale, expressive, mais elle peut aussi vous isoler si l'on ne comprend pas qui l'on est. Enfant, je voulais aller au rayon hommes de Target, celui des petits garçons et acheter des shorts, puis aller au rayon filles et acheter un T-shirt, et ensuite mixer les deux. Cela a toujours été mon style. Je suis qui je suis et personne ne m’a imposé d’être telle ou telle personne. Personne n'est censé s'habiller autrement que de la façon dont il se sent le mieux. C'est pourquoi j'aime la mode.
L'O : Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans le fait d'être mannequin ?
A.G : C'est ma forme d'art. J'ai toujours été très créative et j'ai toujours voulu être une artiste. Mon grand-père était peintre, mon père joue de la guitare, il est comédien comme ma mère. Tout le monde autour de moi a toujours été un artiste.
L'O : C'est votre expression personnelle
A.G : Exactement. Et je n'ai jamais été doué pour quoi que ce soit. J'ai essayé de dessiner, de faire de la poterie, j'ai essayé un peu près tout jusqu'à ce que je me rende compte que le mannequinat était ma forme d'art, et c'est pourquoi j’aime tant mon métier. C'est ma façon de m'exprimer. C'est génial parce que c'est presque comme si je jouais la comédie. À chaque défilé, je suis un personnage différent. À chaque édito, je deviens quelqu’un d’autres. C'est comme s’évader et c'est ma douce évasion.
L’O : Quelle est votre plus belle collaboration avec un photographe ?
A.G : Celle avec mon ami Sebastian Faina. La première fois que j’ai travaillé avec lui, on ne se connaissait pas. J’ai toujours su que le photographe et le modèle devaient créer une connexion, une sorte d’alchimie pour réaliser une belle image. Chaque photographe est différent et fait ressortir des choses différentes mais certains d’entre eux comme Sebastian, peuvent vous pousser à aller plus loin avec vous-même. C'est presque comme une séance de thérapie, et on découvre des choses dont on ne soupçonnait même pas l'existence. Et je pense qu'à ce jour, c'est probablement la forme de moi-même que j'ai préférée parce qu'elle était très personnelle et brute.
L'O : Parlons de votre collaboration avec The Kooples, parlez-nous de la rencontre avec la marque et son directeur artistique.
A.G : J’ai toujours été obsédé par la culture française. Il n'y a pas vraiment de raison à cela, si ce n'est que j'ai regardé Ratatouille pendant mon enfance et que j'étais obsédée par le film Minuit à Paris. Très jeune, je suppliais ma mère de trouver un moyen de m'emmener à Paris. Et à l’occasion d’un job, elle nous a tous emmené là-bas pour y fêter mon 13e anniversaire. Nous sommes donc allés faire du shopping, je voulais acheter une tonne de vêtements français et me promener à Los Angeles en ressemblant à une Française. C'était mon objectif. Et l'un des magasins où je voulais absolument aller, était The Kooples. Pour moi, c’était l’incarnation du style français. J’ai donc acheté plein de choses là-bas, c'était super amusant. Et donc avec cette collaboration, la boucle est bouclée. Je pense que c'est aussi la raison pour laquelle cette collaboration est si spéciale et pourquoi je pense qu'elle sera couronnée de succès.
L'O : Parlez-nous de ce joli sac demi-lune avec ses lignes d'inspiration Y2K …
A.G : Cette collaboration a été très spéciale dans le sens où j'ai été très impliquée. Chaque élément de ce sac est quelque chose dont je suis fière et qui me définit. Pour faire court, j'ai pris tous les sacs qui font partie de ma garde-robe, tous ceux que j'aime et je les ai assemblés pour en faire le sac parfait. Je pense que beaucoup de gens, sans distinction de sexe, aiment avoir des sacs différents tous les jours et pour toutes les occasions. Mais je vais être honnête, je ne suis pas cette personne. Je veux un sac qui reste avec moi. Ma mère a toujours été comme ça, elle aussi. Je pense qu'avec ce sac, j'ai réussi à créer un sac pour chaque jour et chaque occasion qui me convient, de sorte que je n'ai pas besoin d’en changer de sac. C'est un peu le couteau suisse des sacs à main.
L'O : Il existe en plusieurs couleurs, du noir au rouge en passant par le rose.
A.G : Le noir est peut-être la couleur qui me convient le mieux. C'est ma couleur de sac préférée parce qu'elle va avec tout. Mais il y a aussi le rose, qui est aussi ma deuxième couleur de sac préférée. Et chaque poche a sa propre utilité avec la poche AirPods, la poche chewing-gum, la poche rouge à lèvres, la poche crayon à lèvres et aussi une poche supplémentaire. Personnellement, j'y garde mon spray de Listerine. Et il contient aussi un miroir, très important. J’ai aussi mis plusieurs breloques, c’est tout à fait moi.
L’O : Parlez-nous de la campagne.
A.G : Elle est très dépouillée, brut, 90s..
L'O : Parlez-nous des matériaux utilisés pour la réalisation de ce sac ?
A.G : Le cuir est made in Italy
L'O : Qu'est-ce qui vous a poussé à relever ce défi ?
A.G : J'adore les sacs et j'adore The Kooples alors je me suis dit : « Allez, vas-y ! »
L'O : Votre mère vous a-t-elle aidé dans sa réalisation ?
A.G : inconsciemment, certainement, c’est elle qui m’a fait découvrir la mode. Mais en fait, personne d'autre que moi ne m'a aidée, et j'en suis très fière. Ce qui est drôle, c'est qu’elle m'a appelée hier en me demandant de lui en rapporter un, et ma sœur m’a demandé la même chose. C'est vraiment très gratifiant lorsque les personnes qui vous inspirent le plus, aiment ce que vous avez créé. C'est super agréable.