À la belle époque
L'hôtel Belles Rives, joyau Art déco, surplombe les eaux étincelantes de la Méditerranée. L’Officiel vous remet les clefs des chambres les plus désirables dans ce guide de la Riviera.
C’est ici que F. Scott Fitzgerald a écrit Tendre est la nuit, et la propriété témoigne de l’extravagance d’une époque révolue tout en affichant un design moderne. Avec 43 chambres et suites récemment rénovées, cet hôtel offre un confort et une élégance intemporels. La plage privée de l’hôtel comprend le restaurant Plage Belles Rives, un club de sports nautiques et une jetée avec un quai d’embarquement privé. Pour prolonger cette sensation de bien-être, un coin beauté Valmont propose des soins innovants de la maison suisse de soins de la peau.
Une expérience gastronomique méditerranéenne vous attend à La Passagère, le restaurant étoilé Michelin de l’hôtel, dirigé par le chef Aurélien Véquaud. Des cocktails exquis sont proposés au Bar Fitzgerald, récemment rénové et nommé en l’honneur du célèbre résident de l’hôtel.
Depuis presque cent ans, l’Hôtel Belles Rives cultive un art de vivre unique. Ce bâtiment Art Déco est le lieu où se sont écrits les amours de Francis Scott Fitzgerald et Zelda. La famille Estène-Chauvin, depuis 1929, maintient avec grâce la tradition de rendre la vie délicieusement agréable pour leurs hôtes. Ce palace de charme est une maison intimiste et chaleureuse où le luxe discret se manifeste dans les moindres détails, offrant aux visiteurs un cocon de bien-être.
L’histoire du Belles Rives commence par un coup de cœur. La Génération Perdue, composée de jeunes désenchantés et d’artistes marqués par la Première Guerre Mondiale, découvre le sud de la France. En 1925, F. Scott Fitzgerald et son épouse Zelda tombent amoureux du Cap d’Antibes lors de séjours chez leurs amis Gerald et Sara Murphy.
Pendant ce temps, Boma Estène quitte la Russie pour Paris, puis Antibes, réalisant ses rêves d’enfance. En 1929, avec sa femme Simone, issue d’une dynastie d’hôteliers antibois, Boma Estène acquiert la villa Saint-Louis et la transforme en hôtel. Visionnaire, il comprend la valeur de cette demeure en bord de mer, alors que l’époque privilégie les implantations en hauteur. Trente ans plus tard, Marianne Estène-Chauvin, petite-fille de Boma et Simone, décide de poursuivre l’aventure. Ayant travaillé dans l’art contemporain, elle protège la valeur patrimoniale Art Déco du lieu et aide son oncle Casimir. Devenue Présidente, elle ouvre l’établissement toute l’année, baptise le restaurant gastronomique « La Passagère » et inscrit l’hôtel à l’inventaire du Patrimoine du XXe siècle.
« Les artistes tissent toujours des fils narratifs autour de leurs images ; j’ai construit le Belles Rives à partir de mon histoire personnelle. C’est là que je suis bien et les clients entretiennent ce même rapport singulier avec cette maison, construisant eux aussi leur propre fiction du bonheur, à travers le prisme de leurs souvenirs de vacances. » — Marianne Estène-Chauvin
Beaucoup de choses se sont passées depuis, avec l’achat de l’hôtel voisin Juana, la création du Prix littéraire Fitzgerald et du Bal Meilland avec le rosiériste éponyme, et l’intégration de son fils dans l’équipe. Antoine Chauvin-Estène qui dirige l’hotel et perpétue avec élégance la tradition de cet emblématique hôtel de la Côte d’Azur.
Antoine Chauvin-Estène résume ses sentiments : « Le Belles Rives porte une histoire avec laquelle j’ai grandi, ce qui lui donne une attraction particulière, et j’ai également l’intention de continuer à satisfaire notre clientèle très internationale en projetant notre hôtel vers l’avenir. »
Hotel Belles Rives
33 Bd Edouard Baudoin, 06160 Antibes
@bellesrives