Quelle bûche de Noël déguster dans les pièces d’art de la table d’Inès-Olympe Mercadal ?
Jeudi 14 novembre, Inès-Olympe Mercadal a inauguré à la galerie Vauclair, rue de Beaune, une exposition de ses créations d’art de la table.
La proximité temporelle de ce vernissage avec la période de Noël a convaincu Vanessa Bellugeon, rédactrice en chef mode de L’OFFICIEL Paris, et Inès-Olympe Mercadal, créatrice experte en arts de la table, de tester à la table de la galerie Vauclair le cru 2024 des bûches de Noël.
Les plus grandes maisons parisiennes Ladurée, Lenôtre, Mandarin Oriental, Jeffrey Cagnes, Publicis Drugstore, Café de la Paix, Angelina ou encore La Grande Cascade se sont prêtées au jeu.
La mythologie antique, d’abord, en ce que les assiettes signées « IOM » — initiales d’Inès-Olympe Mercadal — s’y référent. On peut citer le plateau STYX, du nom du fleuve des enfers ou encore l’assiette NYMPHE.
La mythologie de Noël, ensuite. L’hiver et son lot de symboles. C’est le cas de la bûche en forme de flocon de l’hôtel Lutetia ou encore la bûche en forme de tronc d’arbre du Café de la Paix sur lequel trônent un ourson et des cadeaux.
Et enfin la mythologie des marques, de ces grandes maisons parisiennes qui, après de longues années de notoriété ont désormais développé une symbolique bien fixée dans les imaginaires. L’exotisme de la chaîne d’hôtel Mandarin Oriental est matérialisée par sa bûche en forme de « malle impériale » en chocolat, signée par le pâtissier Julien Dugourd. D’une même manière le Publicis Drugstore a mis en scène un lion, ou plutôt « The lion » en vanille, caramel et praline, en référence au félin symbole de la marque.
La collaboration entre la maison Sarah Lavoine et Angelina joue sur cette mythologie des marques en présentant une bûche de Noël exclusive. La designeuse a en effet repris le modèle du bougeoir « slave » et l’a allié au mont blanc d’Angelina.
Noël est aussi la fête des illusions en tout genre et les trompe-l’œil sont de sortie. Le gâteau en forme de homard de La Grande Cascade fait parfaitement écho aux compositions de joaillerie de Shourouk Rhaiem qui paillette une bouteille de champagne et une boîte de caviar.
Cependant, un repas de fête ne peut se limiter à ses desserts. Vanessa et Inès-Olympe ont été ravitaillées en saumon et caviar par la Maison Nordique, ont bu du champagne Perrier-Jouët, du vin Sainte-Marguerite en Provence. Et en guise de digestif ? Du whisky Glenfiddich.
Ces dégustations ont montré l’union du contenant et du contenu mais aussi la qualité de « l’art de recevoir à la française » que défend Inès-Olympe Mercadal dans l’atmosphère de la galerie Vauclair, qui lui est très chère.
Cette atmosphère, les fleurs de la maison Lachaume y ont beaucoup contribué. Par ses compositions florales, notamment axées sur les épis de blé, le maître fleuriste a mis un peu de nature à table. Cela rehausse le savoir-faire des pâtissiers lors de la confection des bûches et le travail artisanal de la vaisselle d’Inès-Olympe Mercadal.
Remerciements : Fleurs et épis de blé Maison Lachaume, Maître Fleuriste à Paris depuis 1845