PFW : 24 heures chrono dans la vie d'une femme chez AZ Factory

La journée démarre avec une robe-chemise impeccablement taillée, une popeline enfilée le matin, suggérant qu'elle s'est réveillée devant chez elle, portant une chemise qui n'est pas la sienne. Il ne s'agit pas d'un faux pas, mais d'une vigueur qui donne le ton de la journée. Des couches cachées, des parties mobiles desserrées, voire complètement éliminées, viennent peu à peu laisser place à de nouvelles formes, des techniques de couture. Le jacquard floral montre le motif, non pas imprimé ou estampé, mais soigneusement tissé, fini par des coutures précises à la main. Les finitions en dentelle pendent pour souligner le mouvement, les motifs sont appliqués au laser et collés sur des tissus très fins. La dentelle, la chemise de nuit négligée n'est pas un produit fini mais un point de départ auquel on peut se référer et que l'on peut réinterpréter à l'infini.

Le défilé s'intensifie avec des tenues de soirée plus élaborées, des robes superposées en organza, des transparences, des jupes coupées en biais, des drapés exposant des mailles intérieures tandis que des fleurs miniatures évoluent vigoureusement vers des formes plus grandes, culminant dans une finition entièrement embellie où des perles texturales sont minutieusement brodées et arrangées pour rappeler un motif en cours.

Un jaune agrume vibrant ou un ourlet délibérément laissé brut, l'éclat du satin duchesse ou la coupe généreuse d'un pantalon de pyjama viennent clôturer cette journée trépidante. L’approche de cette mode féminine par AZ Factory est joyeuse, harmonieuse.