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Comment gagner la guerre des capitons ?

L’aspect capitonné, c’est bien sur un sac, mais pas sur les fesses ! Or, c’est bien cela qui pose problème. Difficile à éradiquer, la cellulite fibreuse a désormais un traitement innovant, le Cellfina, qui cible les capitons en une seule séance.
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Cachez ces fesses que je ne saurai voir

Stressée par l’idée d’enfiler un bikini ou de vous mettre en shorts ? Vous faites partie des 85% de femmes qui ont de la cellulite. La pire étant la cellulite fibreuse, solidement incrustée depuis plusieurs années. Le Cellfina (Laboratoires Merz), spécifiquement conçu pour éradiquer durablement les capitons (la technologie a été agréée par la FDA), a été mis sur le marché aux USA il y a 4 ans, où la procédure a remporté les suffrages des femmes américaines, autant pour son efficacité que pour la longévité du résultat. Arrivé en France l’an dernier, ce traitement à mi-chemin entre la micro-chirurgie et la médecine esthétique fait de plus en plus d’adeptes car il s’attaque directement à la cause du capiton : principalement anatomique, elle repose sur la structure des fibres du tissu conjonctif sous la peau. Ces fibres, ou septae, entourent les cellules graisseuses. Quand elles se durcissent et se contractent, les tissus sous-cutanés sont tirés vers l’intérieur, causant par là-même la dépression cutanée. L’appareil libère les septae fibreux un par un et permet à la peau de retrouver son aspect lisse. 

 

Alessandra Ambrosio par Stewart Shining pour L'Officiel Turquie, juin 2015

La séance de Cellfina

La procédure se déroule en cabinet médical auprès d’un praticien formé. Sous anesthésie locale, le médecin place un embout à usage unique muni d’un système d’aspiration pour immobiliser la zone où se trouve le capiton, qu’il sectionne par « subscision guidée » avec une micro lame insérée dans l’embout et guidée sous la peau. Dès que la bande fibreuse est libérée, la peau rebondit et se retrouve lissée. Chaque capiton est éradiqué individuellement. Les endroits ciblés sont les fesses, la face externe et l’arrière des cuisses. La piqûre d’anesthésie locale peut être un peu douloureuse mais le reste de la procédure est indolore. La durée de la séance dépend du nombre de septae à couper, soit entre une demi-heure et une heure trente.  

 

Et après, on fait quoi ?

On prend du paracétamol (pas d’aspirine) et on attend que les hématomes se résorbent (une à trois semaines), en portant un panty compressif ou un caleçon serré pendant une à deux semaines. Pour les faire disparaître plus rapidement, vous pouvez prendre 3 fois par jour 5 granules d’arnica 9ch, et masser les bleus avec de l’huile essentielle d’hélichryse. Les fibres sectionnées ne « repoussent » pas, donc le résultat est immédiat et pérenne. 

Prix : entre 2000 et 4000 €, selon le nombre de zones à traiter.

www.cellfina.fr

 

 

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