Revoir Capri à l'Hôtel La Palma

Si c’est à la Riviera ligure, plus au nord de la Botte, que Jane Rouch a consacré l’un de ses plus célèbres récits de voyage, on en retiendra le titre car il symbolise ce que tout amateur d’escapades lumineuses éprouve en posant le pied sur le port de Capri : « Il nous reste l’Italie » (1)... Une Italie qui associe histoire, élégance et art de vivre. Bref, tout le charme de la Dolce Vita. Onzième établissement du portfolio d’Oetker Collection, La Palma Capri rejoint ainsi quelques-uns des plus beaux hôtels du monde : le Bristol Paris, l’Hôtel du Cap-Eden-Roc à Antibes, le Lanesborough à Londres, l’Eden Rock à Saint-Barthélémy, le Palacio Tangara à Sao Paulo...Comme ces icônes de l’hôtellerie de luxe, La Palma Capri a une longue histoire. Sous le nom de Locanda Pagano, il a ouvert il y a plus de deux cents ans, à l’époque du Grand Tour, ce voyage à travers l’Europe que tout jeune aristocrate se devait d’effectuer. L’hôtel est en plein cœur de la ville, à proximité de la célèbre Piazzetta et de la gare du téléphérique qui amène les visiteurs du port de Marina Grande au centrehistorique. Les boutiques de mode qui ont pris possession de la via Camerelle sont à deux pas, et il suffit de quelques minutes de marche à travers les ruelles pittoresques pour découvrir les sites les plus emblématiques de Capri. On suit la Via Krupp, le sentier accroché à flanc de montagne, on s’offre quelques panoramas à couper le souffle,depuis les Giardini di Augusto, sur la Certosa (la chartreuse avec son adorable cloître) et les Faraglioni, les trois imposants rochers autour desquels circule à toute heure, la flottille des Riva et des bateaux de touristes qui veulent approcher la Grotte Bleue et admirer de loin la Villa Malaparte où Jean-Luc Godard a tourné « Le Mépris » et les autres merveilles naturelles du littoral de Capri.

« Capri est une île que j’affectionne tout particulièrement déclare Francis Sultana. Je voulais que mon design reflète la relation très spéciale que j’ai avec Capri qui a été un coup de foudre dès ma première visite quand j’avais vingt ans, une île romantique et esthétique avec une beauté source d’inspiration pour la création sous toutes ses formes. » Pour cette création, il a fait appel à des artisans locaux, mais aussi à des artistes italiens renommés. Dans les chambres, les œuvres d’art sont signées Luisa Lambri, les accessoires de bains personnalisés par Stella, et les meubles en rotin ont été réalisés à la main par Bonacina. Lorsqu’il a ouvert sa villa en 1822, le notaire Guiseppe Pagano recevait poètes, écrivains, musiciens et peintres de passage. Des hôtes qui, souvent, laissaient à cet « hôtel des artistes » une œuvre en souvenir. C’est en pensant à cette tradition que Francis Sultana a demandé à Roberto Ruspoli de concevoir les fresques qui décorent le plafond du lobby et les murs de l’hôtel. Ce dernier présente ainsi son travail : « Dans ces peintures, conçues comme des fresques contemporaines, les figures classiques sont inspirées du monde romain. Le passage des empereurs flotte de façon spectaculaire dans des tons bleus et verts évoquant le ciel, la mer et la nature et les arches ajourées laissent de la place aux palmiers. »

Difficile d’imaginer une villegiatura aussi élégante sans une table de qualité. A La Palma, les gourmets seront comblés par la cuisine de Gennaro Esposito qui met un point d’honneur à jouer la carte de la simplicité et de l’authenticité. Une cuisine qu’il décrit comme « chaleureuse, accueillante, pleine de saveurs, avec des spécialités locales enrichies et réinterprétées de manière créative ». Le chef doublement étoilé pour son restaurant Torre del Saracino à Vico Equense dans la région de Naples, dirige les deux tables de l’hôtel. Le Gennaro’s, la terrasse ensoleillée qui domine la Via Vittorio Emanuele et le restaurant Bianca. Posé sur le rooftop, avec un bar très animé, Bianca ouvre essentiellement le soir, pour des dîners sous les étoiles avec des vues spectaculaires sur l’île et la mer.

L’hôtel La Palma dispose d’un atout supplémentaire : son beach club. Un argument de poids sur une île rocheuse où les plages sont rares. A quelques minutes en voiture sur la côte sud de Capri, Da Gioia by La Palma propose une quarantaine de transats posés sur les galets face à une eau cristalline ainsi qu’une plage privée qui peut accueillir jusqu’à huit personnes avec service exclusif. Si les transats sont réservés aux hôtes de La Palma, le restaurant en terrasse est ouvert aux clients extérieurs. Notamment ceux des yachts et des hôtels voisins qui s’offrent des arrivées par la mer...Une clientèle désireuse de profiter du soleil autant que de la délicieuse cuisine du chef Esposito : la pêche du jour en croûte de sel, les incontournables pâtes au homard ou l’aubergine parmigiana. Une journée de plage qui sera, évidemment, suivie par quelques moments de détente bienvenus au Spa La Palma. Les massages assurés avec les produits des marques Tata Harper, Augustinus Bader et Miamo sont réalisés dans trois salles de soins dont une suite double et une cabine dédiée à la beauté. Sauna, hammam, douche sensorielle et grotte de sel complètent l’offre de relaxation.