Certaines personnes ont le don de transformer tout ce qu'elles touchent en or. C'est le cas de Miuccia Prada, qui repousse une nouvelle fois les frontières du chic en dévoilant sa série de talismans mixtes aux allures de parures tribales revues façon via Montenapoleone.

A l'aube de ses 40 années passées à la tête du groupe Prada, Miuccia Prada continue d'exposer sa vision singulière, affutée et noble du style. Notamment chez l'homme, dont elle a révolutionné les codes. Et si votre salut était estampillé Prada dal 1913 ? On commence à y songer sérieusement.

Sur fond de Téléphone, Taxi Girl et autres tubes franco-français des eighties, c'est une horde de jeunes garçons aux cols relevés et au look full nylon qui captent l'attention. Tantôt sobres, en gris et bordeaux, tantôt taquins lorsqu'ils portent l'imprimé cartoon clé de la saison, la relève de la mode homme est arrivée.

La maison Prada vient de dévoiler son tout nouvel it-bag, le "Prada Etiquette". Son coup de génie ? Faire d'un attribut traditionnellement caché - l'étiquette de vêtement -, un nouveau logo. De l'ombre à la lumière.

Pour célébrer la nouvelle collection solaire, Miuccia Prada présente un court-métrage 100% mode emprunt de références claires au chic des années 1960 et du 7e art. Le must d'un été au sommet du chic.

Proche de Miuccia Prada, le photographe Willy Vanderperre explore l'univers de la maison dans une série exposée à l'Osservatorio de la Fondation Prada.

C'est à l’Osservatorio de Milan, dans la célèbre galerie Vittorio Emanuele, que Prada a dévoilé sa collection Croisière 2018, faite de délicates superpositions mais aussi de références sportswear.

Déluré mais raffiné, le nouveau jus de Prada invite à la gourmandise.

De plus en plus de marques choisissent l’option du défilé mixte. Sur les podiums, les silhouettes baptisées “coed” brouillent les clichés et interrogent sur l’avenir de l’industrie de la mode.

Jude Law est définitivement un acteur étroitement lié au monde de la mode. Après Dior Homme, c'est Prada qui se paye le beau britannique pour sa nouvelle campagne printemps-été 2017, tournée dans les dunes des Hamptons.

On l’associe (trop) souvent à un yacht plein de politiciens bedonnants, le cigare au bec, et de jeunes blondes à fortes poitrines. Ou aux vendeurs de contrefaçons autour du métro Barbès. Le monogramme, emblème du consumérisme des années 2000, n’est pas mort, et revendique plus que jamais son statut d’intemporel, aidé par le retour en force de la street culture.

En pleine course à la différentiation, c'est une apologie de la normalité qu'offre Miuccia Prada. Un tempo seventies assumé, une incroyable sobriété et pourtant, une des collections les plus fortes de la saison. L'art et la manière de se jouer des codes.