Festival du film de Rome : Isabelle Huppert choisit une broche Elsa Jin

Pour briller sur le tapis rouge, et relever une robe du soir, quoi de mieux qu’une broche en diamants ? Ce n’est pas Isabelle Huppert qui dira le contraire. Hier soir, pour monter les marches du film "Caravage" au Festival du Film de Rome (elle joue une femme noble qui a aimé et protégé le Caravage toute sa vie), l’actrice portait une robe Giorgio Armani, relevée de la broche LIFE 2023 de la maison de joaillerie Elsa Jin, une pièce exceptionnelle de près de 3250 diamants, avec un impressionnant Grenat, qui déploie ses ailes telle une déesse de la victoire, signifiant la liberté retrouvée. Les diamants de différentes couleurs illustrent les ailes d'ange après le combat, tel le phénix qui renaît de ses cendres.

Cette broche en question est issue d'une série de 4 modèles qui se suivent de manière cohérente, année après année. En effet, avec ses deux ailes brisées, la broche LIFE 2020 symbolise la peur et l’angoisse générées par cette période trouble où le temps s’est figé. Elle s’illustre par une aigue-marine entourée d’une multitude de diamants taille ancienne. Articulée autour d’un soleil coloré, la broche LIFE 2021, les ailes blessées s’enlacent, tentent de se replier comme une sorte de réaction d’auto-protection dans la panique mondiale. Pleine d’espoir, la broche LIFE 2022 étend elle une aile dans l’espace, tandis que l’autre est tendue vers l’avenir.

Grande voyageuse, c'est en 2011 qu'Elsa JIN s’est retrouvée face à la statue du Christ sur la Croix, à Malbork en Pologne. De ce choc immense est née l’envie de développer par la suite sa série de broches « Life » à poser sur son cœur, qui représentaient à l'origine les ailes d’un ange blessé, et en même temps le renouveau et la vitalité de la renaissance. "Avec ces broches, j'ai voulu glorifier la force de Dieu, et le rapport entre l’Occident et l’Orient pour que nous sortions de la nuit vers la lumière et que nous tendions tous ensemble vers un monde plus harmonieux et paisible" a expliqué la créatrice. 

Avec un père architecte talentueux, Elsa Jin a appris très tôt à peindre et à dessiner d’après nature, et d’après les sculptures de la dynastie Han, car en Chine, tous les arts de la forme viennent d’une très ancienne tradition et continuent à être enseignés de la même manière depuis la nuit des temps.