Ces pièces Cartier à admirer à l’exposition « Le Paris de la modernité : 1905-1925 »
Après « Paris Romantique : 1815-1858 » et « Paris 1900, la Ville spectacle », le Petit Palais consacre le dernier volet de sa trilogie au « Paris de la modernité : 1905-1925 ». On y découvre entre autres des parures vintage signées de la maison Cartier.
À travers la mode, le cinéma, la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin, mais aussi la danse, le design, l’architecture et l’industrie, l’exposition témoigne de l'immense créativité de ces deux décennies. Le parcours présente des œuvres de Sonia Delaunay, Marcel Duchamp, Fernand Léger, Tamara de Lempicka, Amedeo Modigliani, Pablo Picasso, Marie Vassilieff, mais aussi des tenues de Paul Poiret, de Jeanne Lanvin. Mais notre regard s'est surtout porté sur les bijoux de la maison Cartier. En voici un avant-goût.
Le diadème en onyx, émail, perles fines et diamants sur monture platine de la Maison Cartier (ci-dessus) est annonciateur de ce qui sera qualifié d’« art déco », à partir de 1925. Reprenant le motif traditionnel d’un arbre de vie oriental, sous une forme stylisée en noir et blanc, il témoigne d’un art de la synthèse tout en élégance. La broche (ci-dessous) faisait partie d’un ornement de tête qui figurait parmi les objets présentés par Cartier à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes de Paris, en 1925. L’ornement de tête créé en 1925, est démonté à partir de 1926 et transformé en neuf broches et une paire de pendants d’oreilles.
Enfin, la montre en or jaune, or rose, cabochon de saphir, et bracelet cuir est particulièrement rare : l’une des toutes premières Santos, modèle produit par Cartier dès 1911. Alberto Santos-Dumont cesse de voler dès 1910, mais les cartes postales, caricatures et affiches publicitaires continuent de populariser l’élégante silhouette de l’aviateur, toujours tirée à quatre épingles. Confirmant son statut de dandy emblématique, la Maison Cartier fondée en 1847 lui dédie en 1904 une montre-bracelet masculine. Celle-ci libère l’homme moderne du gousset, en lui permettant de lire l’heure sur une montre portée au poignet, y compris dans l’action.
Jusqu'au 14 avril 2024.
Du mardi au dimanche de 10h à 18h.
Nocturnes les vendredis et samedis jusqu'à 20h.
Informations et réservations sur petitpalais.paris.fr