En cuisine avec... Cléo Perrin

Comment vis-tu ton confinement ?

J'accepte plutôt bien la situation, avec philosophie. J’ai la chance d’avoir mes cours par visioconférence, ce qui me permet de garder un rythme de vie normal par rapport à d’habitude. Je suis chez moi, à Paris, et profite de cette période hors du temps pour faire ce que je ne peux pas en temps normal. Faire de la musique, écrire, dessiner et même cuisiner. Passionnée par le design, l’architecture et l’art en général, je sais comment occuper mon temps libre. Malgré tout, il est vrai que c'est perturbant de ne pouvoir sortir, ou que nos déplacement soient sans cesse contrôlés. Ce n’est pas la situation actuelle qui me fait peur mais plutôt ce à quoi va ressembler notre société après cette période de confinement. Selon moi, il faut profiter de ce moment particulier afin de créer, et imaginer de nouveaux moyens de communiquer, par les réseaux sociaux ou applications. Ouvrons de nouvelles perspectives à notre avenir.

Que cuisiner ?

Poivrons farcis végétariens

Ingrédients :
4 poivrons
500 g de quinoa déjà cuit
150 g de fromage de chèvre frais
80 g de raisins secs
40 g de pignons
1 bouquet de ciboulette
2 c. à soupe d'huile d'olive
Sel
Poivre

Préparation :
Retirez le chapeau, le coeur et les membranes blanches des poivrons.
Posez-les dans un plat et faites-les précuire pendant 20 minutes.
En parallèle, dans un bol, versez votre quinoa cuit et ajoutez-y les raisins secs.
Ajoutez l'huile d'olive, les pignons de pin, le chèvre et salez votre mélange.
Ciselez votre ciboulette et incorporez-la à votre mixture.
Remplissez vos poivrons précuits du mélange chèvre / quinoa / raisins secs.
Enfournez pour 20 minutes à 190°C. Si vous bénéficiez du programme vapeur alternée, privilégiez ce mode de cuisson, permettant ainsi à vos poivrons farcis de griller sans qu'ils ne deviennent secs.
Une recette saine, propice au voyage, qui séduit visuellement par ses teintes chaudes et ravit gustativement les papilles par ses textures étonnantes.

Ton geste green ?
Je m’éloigne au maximum de la surconsommation, notamment en favorisant les friperies. L’ère de la fast fashion est révolue.