Le see now buy now est-il déjà périmé ?
« Voir, acheter, porter » : et si l’avenir du milieu résidait dans ce triptyque ? Toujours plus chronophage, la mode rivalise d’inventivité pour combattre la routine. Les réseaux sociaux se donnent le mot et fleurissent de hashtags #SeeBuyWear, dictés par un besoin impérieux de ne plus attendre…ou de se laisser désirer. Flashback : il y a tout juste un an, à New York, Rebecca Minkoff présente sa collection printemps-été 2016 six mois après tout le monde…mais en la mettant immédiatement en vente sur son site et en boutiques. Même frénésie du direct chez certains magnats new-yorkais, qui intègrent à leurs e-shops quelques pièces exclusives de leurs dernières collections. À 10 ou 20 000 kilomètres de New York, on peut désormais commander la robe portée par Gigi Hadid à la présentation Diane von Furstenberg, réserver l’une des huit pièces spécialement concoctées par Michael Kors pour son opération « Ready-to-Wear, Ready To Go », s’offrir en hiver le it-bag de l'été suivant, ou vice versa.
Crédits, de haut en bas :
défilé Dolce & Gabbana printemps-été 2016,
défilé Diane Von Furstenberg automne-hiver 2016/17,
défilé Moschino printemps-été 2016,
défilé Tommy Hilfiger printemps-été 2017.