Voici la “Code 11.59” d’Audemars Piguet
Le mythe
Les règles sont faites pour être brisées. Aucune manufacture ne connaît mieux cet adage qu’Audemars Piguet qui, en 1972, essuya le feu des critiques en présentant une montre sportive en acier au nom d’arbre, avec vis appa- rentes et boîtier en forme de hublot. Les détracteurs professionnels en étaient cer- tains: cette montre ne pas- serait pas l’année. Les ventes démontrèrent le contraire pour les décennies à venir. Cette montre, c’était la “Royal Oak”.
Le défi
Conformément à la nature profondément indépendante de la maison qu’il préside, François-Henry Bennahmias n’a pas craint de sortir une fois encore la manufacture suisse de sa zone de confort. En esthète, il a préféré mettre en lumière une montre qui s’éloigne des coups d’éclat factices et qui s’apprécie dans les détails et sur le long terme. La “Code 11.59”, de facture faussement classique, sera avant tout une histoire de défis à la facilité.
La géométrie
Il faudrait des pages entières pour énumérer les prodiges de technicité autour desquels s’articule cette collection qui, pour sa réalisation, a développé de nouveaux outils et de nouvelles compétences. L’épopée stylistique d’Audemars Piguet se réfracte avec une merveilleuse subtilité dans la géométrie de la boîte qui allie lunette ronde et carrure octogonale, dans la glace saphir doublement courbée, dans la pureté et la profondeur de la topogra- phie, tandis que six calibres de dernière génération prouvent une fois de plus la manufacture du Brassus n’a qu’une obsession: le nec plus ultra.