Avec quelles sandales épater la galerie ?
La tropézienne de K.Jacques
On ne présente plus cette institution de la rue Allard, à Saint-Tropez, où les "tropéziennes" la disputent à des mules, socques et sandales fabriquées artisanalement, à deux pas du Vieux Port. Créé en 1933 par un couple de réfugiés arméniens, Jacques et Élise Keklikian, K.Jacques a su perpétuer son savoir-faire tout en collant à l'air du temps. La griffe le prouve une nouvelle fois ce printemps avec une collection capsule de nu-pieds discrètement bling, co-signée par Swarovski.
La spartiate de Delphine & Victor
Elles s'appellent Athena, Gaïa, Apolline... Confectionnées à la main à partir de matériaux éco-responsables, ces spartiates, fers de lance du jeune label Delphine & Victor, s'inscrivent en mots et en actes dans la tradition de la "sandale grecque". Cet été, place au cuir brut, que la marque française détourne au moyen de brides tressées ou maximalistes, d'effets argentés ou reptiliens, le tout perché sur une semelle en gomme... Histoire de survoler la Belle Saison en "talaria".
L'espadrille de Ball Pagès
Direction Ibiza, où ce jeune nom de l'espadrille, fondé en 2013 par Gemma Serra-Vila, entretient la flamme d'un savoir-faire séculaire : la tessiture de souliers en fibre de pita 100% naturelle, portés autrefois pour danser le "ball pagès". Peints à la main ou tissés "sans filtre", les grands classiques en sisal, jute et cuir s'accompagnent cette saison de claquettes color block à perles, à porter avec chaussettes. Moins organiques mais toujours fait-main.