Toutes les images du défilé JW Anderson à la Fashion Week de Londres
Présenté en avant-première sur invitation en collaboration avec la compagnie de danse de Michael Clark, Jonathan Anderson rend hommage au chorégraphe britannique lors de la Fashion Week de Londres avec la collection femme automne hiver 2023-24.
Être influencé, se laisser conditionner par une attitude ou par des références culturelles bien définies. Tout cela est à la base de la collection femme automne hiver 2023-24 de JW Anderson. "Regarder en arrière n'est pas quelque chose que je fais souvent, mais il semble parfois nécessaire d'aller de l'avant. Le passé peut être une lentille qui focalise l'avenir" , explique Jonathan Anderson après le show au cœur de l'installation in situ au Roundhouse. "Même Michael Clark résiste à regarder en arrière, malgré un corpus d'œuvres peuplé d'images qui s'impriment dans notre conscience collective" explique-t-il, citant le chorégraphe et danseur britannique ainsi qu'ami fidèle d'Anderson. "Il n'est pas seulement un chorégraphe de corps, mais de la culture britannique en général. Il s'agit essentiellement d'une collection fandom. Le fandom est quelque chose d'étrange : complètement personnel, souvent irrationnel, souvent embarrassant. Alors que je fouillais dans mes archives pour me préparer à ce défilé, déterrant des articles de toutes les collections des quinze dernières années, Michael m'a permis de fouiller dans les siennes et m'a aidé à identifier mes obsessions."
En quête d'une réconciliation avec le passé, Jonathan Anderson présente sur les podiums un vestiaire automne-hiver 2023-24 structuré avec des robes bordées de drapés flottants, des costumes en velours, des manteaux évasés, des tops à manches super pelucheux, des pulls aux détails audacieux, des costumes en cuir, satin fluide. Le tout porté avec une paire de chaussures en cuir reproduisant des pattes d'animaux. Champion de la provocation, Jonathan Anderson insère également des silhouettes phalliques sur des t-shirts, des sacs du supermarché britannique Tesco et des T-shirts parlants avec les mots "The Dentist", "Sham Man", "Y Male" et "Witch ?". Et encore des manteaux aux cols version audacieuse, des crop tops qui deviennent des capes, des silhouettes sculpturales et asymétriques. "Je pense que c'était le bon moment pour réfléchir sur le passé et c'était amusant, je trouve que c'est un processus vraiment libérateur. Parce qu'à chaque fois je déteste mes créations du passé, au contraire cette fois c'était sympa d'essayer de les améliorer d'une certaine manière", conclut Jonathan Anderson en backstage.
Une collection ancrée dans le passé mais tournée vers l'avenir. Plus portable que d'habitude et plein de références culturelles devenues au fil du temps le fétiche de Jonathan Anderson.
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