L'art et l'évolution du parfum signature
La touche finale de tout ensemble, le parfum, est un incontournable des ventes pour presque toutes les maisons de couture. Cependant, ces parfums emblématiques n'ont pas toujours été aussi étroitement liés à l'avenue Montaigne qu'ils le sont aujourd'hui. Ce n'est qu'en 1911 que l'emblématique créateur Paul Poiret lance le tout premier parfum couture, Rosine, du nom de sa fille. Inspirés, d'innombrables autres créateurs, dont Chanel, Schiaparelli et Lanvin, ont rapidement emboîté le pas.
Aux débuts de L'OFFICIEL, dans les années 20 et 30, les parfums apparaissent dans de petits encarts publicitaires. Les magazines se sont alors mis à pronostiquer les dernières senteurs dignes d'une vraie Parisienne, un peu comme ils prédisaient les nouvelles tendances de la saison. Dans les années 50, les parfums de mode gagneraient leurs propres diffusions éditoriales, et ont même honoré une sélection notable de couvertures de L'OFFICIEL dans les numéros de l'époque de la Seconde Guerre mondiale.
Tout au long de la seconde moitié du 20e siècle, l'importance du parfum pour l'identité d'une maison de mode s'est développée de façon exponentielle, non seulement en tant qu'outil promotionnel, mais aussi en tant que moyen de capter l'imagination des consommateurs en développant une idée de leur propre parfum signature. Dans les années 90, L'OFFICIEL a poussé cette idée au niveau supérieur en introduisant des parfums selon le signe du zodiaque du lecteur. Pour un Cancer, essayez peut-être le Paris d'Yves Saint Laurent, dont les notes fleuries et boisées reflètent la douce force des signes d'eau. Pour une Balance dans l'air du temps, l'éternel chic n°5 de Chanel.