À 20 minutes de vol de Tahiti, l’hôtel The Brando est devenu en moins de trois ans le refuge discret du tout-Hollywood.
Trente-cinq villas seulement, un service digne des meilleurs palaces, et une nature d’aube des temps. De quoi ravir Leonardo, Johnny, Barack et les autres…

En 1960, Marlon Brando vient en Polyn&eacute;sie tourner Les R&eacute;volt&eacute;s du Bounty.&nbsp;Il y tombe amoureux de sa partenaire, Tarita, et de l&rsquo;atoll de Tetiaroa, qu&rsquo;il ach&egrave;te.

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“N’écouter que son envie du moment. Manger quand on le souhaite, boire ce qu’on veut, faire ce qui plaît.”

Le petit avion s&rsquo;approche et Tetiaroa se d&eacute;voile, sans h&acirc;te, histoire de magnifier sa r&eacute;v&eacute;lation. D&rsquo;abord fine ligne verte horizontale s&eacute;parant le bleu profond du Pacifique et le bleu p&acirc;le du ciel de Polyn&eacute;sie. Puis, distinctement, les motu (c&rsquo;est ainsi qu&rsquo;en tahitien on d&eacute;signe les &icirc;lots), treize au total, tous coiff&eacute;s de cocotiers, qui font la ronde sur les l&egrave;vres d&rsquo;un crat&egrave;re vieux comme le monde. Superficie totale : 6 km&sup2;, une miniature. &Agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur, l&rsquo;un des plus beaux lagons du monde, un bleu unique, turquoise ici, plus vif si le soleil s&rsquo;en m&ecirc;le, laiteux peut-&ecirc;tre&hellip; La couleur a inspir&eacute; Tetiaroa waters, le cocktail signature cr&eacute;&eacute; par Aur&eacute;lien, le chef barman, qui jongle avec les bouteilles sur le comptoir en rond plant&eacute; &agrave; m&ecirc;me le sable, en retrait de la plage : vodka dans laquelle ont infus&eacute; fleurs de tiar&eacute;, jus de pamplemousse, eau de coco glac&eacute;e et un trait de cura&ccedil;ao. D&eacute;barqu&eacute; ici avec sa bande, Leonardo Dicaprio a ador&eacute;. Pour une fois qu&rsquo;il trouvait un site &agrave; sa d&eacute;mesure, o&ugrave; il pouvait, enfin, se laisser aller. Tongs et maillot de bain jaune &agrave; fleurs. Aucun paparazzi &agrave; redouter. Ray-Ban et T-shirt d&eacute;lav&eacute;. Un personnel aux petits soins. &Eacute;couteurs dans la journ&eacute;e, cigare en soir&eacute;e. Un confetti d&rsquo;&eacute;l&eacute;gance et de grand chic, loin, tr&egrave;s loin des urgences du monde et des lumi&egrave;res de Hollywood. Champagne pendant la partie de Scrabble. Depuis, convaincues par ce d&eacute;fricheur de paradis, les stars du petit et du grand &eacute;cran se succ&egrave;dent &agrave; Tetiaroa, dans l&rsquo;une des 35 villas d&rsquo;un h&ocirc;tel hors normes, <a href="https://thebrando.com/?lang=fr" target="_blank">The Brando</a>. Apr&egrave;s lui, on a vu Johnny Depp, ravi d&rsquo;aborder un nouveau rivage &agrave; l&rsquo;abri des pirates de la photo sauvage, et d&rsquo;endosser la d&eacute;froque du capitaine Jack Sparrow pour aller couvrir de cadeaux les enfants de l&rsquo;h&ocirc;pital de Papeete. Et l&agrave; encore : pas de cam&eacute;ra, juste un grand moment d&rsquo;&eacute;motion pour l&rsquo;acteur et les enfants&hellip;

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Michelle et Barack 
 
Mais, &agrave; c&ocirc;t&eacute; de tous ces noms qui circulent lorsque l&rsquo;on &eacute;voque The Brando, il en est un qui revient r&eacute;guli&egrave;rement et que personne ne songera &agrave; d&eacute;mentir, celui de Barack Obama. C&rsquo;est &agrave; l&rsquo;instigation de Leonardo Dicaprio (encore lui) que l&rsquo;ex-pr&eacute;sident des &Eacute;tats-Unis est venu s&eacute;journer sur l&rsquo;atoll en compagnie de Michelle&hellip; et de quelques gardes du corps. Des vacances studieuses pour celui qui venait juste de quitter la Maison Blanche et comptait bien profiter de la s&eacute;r&eacute;nit&eacute; de l&rsquo;endroit pour s&rsquo;atteler &agrave; la r&eacute;daction de ses m&eacute;moires. Il y a des lieux moins propices &agrave; l&rsquo;inspiration&hellip; The Brando est donc un refuge o&ugrave; Robinson aurait install&eacute; tous les ingr&eacute;dients du bien-&ecirc;tre, plage infinie et d&eacute;serte, restaurant&nbsp;gastronomique sur lequel veille Guy Martin, trois &eacute;toiles au Grand V&eacute;four &agrave; Paris, spa noy&eacute; dans la v&eacute;g&eacute;tation tropicale &ndash; avec m&ecirc;me une cabine de soins dans les arbres &ndash;, nature totalement pr&eacute;serv&eacute;e, r&eacute;sidences somptueuses int&eacute;grant vaste chambre, salle de bains g&eacute;ante, salon, terrasse, piscine priv&eacute;e et totale intimit&eacute;. Sans oublier le wifi omnipr&eacute;sent, les &eacute;crans plats et un service assur&eacute; 24 heures sur 24 par une arm&eacute;e de 120 personnes.

Les ma&icirc;tres des lieux, Richard Bailey, cr&eacute;ateur de l&rsquo;enseigne Pacific Beachcomber en Polyn&eacute;sie, initiateur de ce projet fou, fou, fou, Philippe Brovelli, son bras droit depuis toujours, et Silvio Bion, directeur de la maison, ont &eacute;dict&eacute; la r&egrave;gle du bien-vivre ici : &ldquo;N&rsquo;&eacute;couter que son envie du moment. Manger quand on le souhaite, boire ce qu&rsquo;on veut, faire ce qui pla&icirc;t.&rdquo;

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L&rsquo;utopie n&rsquo;est pas loin 
 
L&rsquo;histoire de Tetiaroa est aujourd&rsquo;hui bien connue. l&rsquo;ancienne propri&eacute;t&eacute; des rois Pomare (xviie et xixe si&egrave;cles) en avait fait une r&eacute;sidence priv&eacute;e. venu pour interpr&eacute;ter le r&ocirc;le principal du film de Lewis Milestone, Les R&eacute;volt&eacute;s du Bounty en 1960, Marlon Brando tombe &agrave; la fois amoureux de la jeune interpr&egrave;te f&eacute;minine, Tarita, et de l&rsquo;atoll. Il &eacute;pouse la premi&egrave;re et ach&egrave;te le second. Affaire conclue pour 200 000 dollars. Cadeau pour un paradis o&ugrave; Brando va vivre une vingtaine d&rsquo;ann&eacute;es (1970-1990), entre deux tournages, pendant que Tarita tient la maison avec leurs deux enfants, Tehiotu et Cheyenne. L&rsquo;acteur aimerait alors faire de son nouveau royaume un monde parfait. Son credo : &ldquo;&Eacute;tablir &agrave; Tetiaroa une communaut&eacute; autosuffisante o&ugrave; se trouveraient associ&eacute;s la recherche et la formation, l&rsquo;agriculture, l&rsquo;aquaculture et le tourisme au sein d&rsquo;un environnement pr&eacute;serv&eacute; pour le b&eacute;n&eacute;fice de tous, sans que soit boulevers&eacute; l&rsquo;&eacute;quilibre &eacute;cologique du lagon.&rdquo; L&rsquo;utopie n&rsquo;est pas loin. Mais l&rsquo;id&eacute;e fait son chemin. Elle est aujourd&rsquo;hui devenue r&eacute;alit&eacute;&hellip; Pour respecter l&rsquo;esprit Brando, les constructeurs de l&rsquo;h&ocirc;tel ont d&rsquo;abord d&eacute;clench&eacute; la bataille de l&rsquo;&eacute;nergie. Objectif : z&eacute;ro &eacute;mission de dioxyde de carbone. Ils ont eu recours au SWAC (sea water air conditioning, une id&eacute;e de Marlon Brando), technique g&eacute;niale qui faisait d&eacute;j&agrave; ses preuves au Pacific Beachcomber de Bora Bora. Elle consiste &agrave; puiser l&rsquo;eau de l&rsquo;oc&eacute;an &agrave; grande profondeur (935 m), l&agrave; o&ugrave; elle est &agrave; 4 &deg;c, &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;un tuyau de 2,5 km de long. Voil&agrave; qui assure la climatisation de tout le domaine et alimente le spa en eau d&rsquo;une puret&eacute; mill&eacute;naire.

Pour le reste, l&rsquo;&eacute;clairage ou l&rsquo;eau chaude des salles de bains, ce sont 2 400 panneaux solaires install&eacute;s le long de la piste d&rsquo;atterrissage qui sont &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre. Enfin, une petite unit&eacute; de dessalement de l&rsquo;eau de mer compl&egrave;te le dispositif. Histoire de contribuer &agrave; cette d&eacute;marche verte, les clients sont invit&eacute;s &agrave; se d&eacute;placer avec les deux bicyclettes mises &agrave; disposition devant chaque villa. Il ne reste plus qu&rsquo;&agrave; savourer. D&rsquo;abord, admirer un am&eacute;nagement paysager magnifique gr&acirc;ce auquel la verdure ajoute aux harmonies de la nature. Ensuite, prendre plaisir &agrave; vivre dans des villas de 95 m&sup2; minimum (dot&eacute;es d&rsquo;une, deux ou trois chambres) avec vues sur le lagon, jardin, acc&egrave;s direct &agrave; la plage et majordome d&eacute;di&eacute;. R&eacute;sultat : certains s&rsquo;y cantonnent et contemplent les beaut&eacute;s de Tetiaroa sans &eacute;prouver le besoin de rejoindre les parties communes du Brando. Dommage. Car les deux bars, le restaurant de plage et la table gastronomique, Les Mutin&eacute;s (vingt couverts seulement, r&eacute;servation obligatoire, mais c&rsquo;est compris dans le tarif), sont &agrave; tomber. Guy Martin r&eacute;ussit ici une alchimie pr&eacute;cieuse entre le mahi-mahi et les saintjacques, les crevettes r&ocirc;ties et le jus de yuzu, en passant par tous les fruits, l&eacute;gumes et &eacute;pices que fournit le potager de la maison.

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Beaut&eacute; initiale 
 
Impossible par ailleurs de ne pas r&eacute;pondre &agrave; l&rsquo;appel de cette nature &agrave; la beaut&eacute; initiale, initiatique peut-&ecirc;tre. Que ce soit dans l&rsquo;eau du lagon ou dans le feuillage des arbres qui garnissent les motu, la vie s&rsquo;&eacute;panouit selon des r&egrave;gles mill&eacute;naires, inviol&eacute;es. &Agrave; observer d&rsquo;urgence, et pri&egrave;re de ne rien alt&eacute;rer. Conform&eacute;ment aux v&oelig;ux de Marlon Brando, deux organismes agissent &agrave; Tetiaroa, en lien avec les r&eacute;sidents. Une unit&eacute; de recherche, la Tetiaroa Society, h&eacute;berge une dizaine de sp&eacute;cialistes d&eacute;barqu&eacute;s du monde entier. Ils s&rsquo;occupent de l&rsquo;&eacute;tude des baleines, du corail, des oiseaux, des squales. Des puits de savoir qui ouvrent leur bureau &agrave; qui le souhaite. Quant &agrave; l&rsquo;association Te Mana o te Moana, elle conduit les visites de l&rsquo;atoll. Au programme, les milliers d&rsquo;oiseaux, les nuages de petits poissons qui filent dans le lagon, ou ces tortues vertes qui nagent trois mois durant sur 4 500 km pour rejoindre les &icirc;les Fidji, avant de revenir pondre ici (d&rsquo;octobre &agrave; mars). Pour quelle raison ? Myst&egrave;re. Une part d&rsquo;ombre sur l&rsquo;immensit&eacute; oc&eacute;ane, un destin si grand qu&rsquo;il en d&eacute;passe le ciel et la raison des hommes&hellip; Un vrai sc&eacute;nario de cin&eacute;ma. L&rsquo;&acirc;me de Brando veille encore sur Tetiaroa.

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Retrouvez plus d&#39;informations&nbsp;<a href="https://thebrando.com/?lang=fr" target="_blank">ici</a> 
Instagram : <a href="https://www.instagram.com/TheBrandoResort/" target="_blank">@thebrandoresort</a>

The Brando, le refuge discret du tout-Hollywood en Polynésie

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