Pourquoi la Jamaïque nous inspire toujours autant
Sa plus grande force, ce sont ses rêves. Même ravagée par ses inégalités sociales, raciales et les conflits, les ouragans et les pirates de tous Par Virginie Beaulieu genres depuis sa découverte par Christophe Colomb, la Jamaïque, ce paradis sur terre, a réussi à transformer ses idéaux en espèces sonnantes et trébuchantes. Pendant des siècles, la révolte était au centre de tout : contre l’occupation espagnole puis anglaise, et contre l’esclavage dont l’île était une des plaques tournantes. Tout cela forge le caractère cosmopolite, excentrique, mystique et imprévisible des Jamaïcains et, dans les années 30, un mouvement religieux étonnant prend forme là-bas après le couronnement de Haïlé Sélassié comme negusse negest, “Roi des rois”, d’Éthiopie. Les rastafaris croient en ce nouveau messie, le “lion conquérant de la tribu de Juda” et inventent un mode de vie pour accompagner leur croyance : avec de la ganja en guise d’hostie, un régime végétarien imposé, des tresses rasta et des revendications black power très peace and love. En visite officielle en 1966 dans ce pays qui l’idolâtre, Haïlé Sélassié déclenche la ferveur populaire. Plusieurs jeunes musiciens convaincus vont se convertir, dont Bob Marley.
Steve McQueen y folâtre avec Ali McGraw, Tomy Cruise y Jongle avec les bouteilles dans "cocktail".
Diplo et son groupe Major Lazer ont choisi de passer l'épreuve du feu des scènes locales et ont enregistré dans les studios Tuff Gong de Bob Marley. Le top.
L'île aux trésors