FASHION WEEK DE MILAN AUTOMNE-HIVER 2019 JOUR 3

Épopée urbaine pour l'aventurier Dsquared2, qui enfile son plus beau treillis militaire pour affronter les aléas de la ville. Les volumes sont revus version streetwear, l'attitude est cool mais étudiée, la testostérone plane dans l'air. Un hommage à l'homme viril si bien servi par les frères Caten.

Joueur, puis entraîneur à Barcelone, il a symbolisé l’idée même du beau football. Tout le monde enviait cet homme. Devenu coach en Bavière puis à Manchester, le temps a fait son œuvre et révélé d’autres zones grises chez le Catalan. Alors qu'il vient d'être sacré roi d'Angleterre avec les Citizen, “L’Officiel Hommes” part à la recherche du vrai Pep.

Dean et Dan Caten sont vraisemblablement retournés à leurs fondamentaux pour l'hiver 2018-19. Un subtil vent western souffle sur le podium, qui accueille une horde de cowboys 2.0 et de bandits époque ruée vers l'or de la plus contemporaine des manières. Sens de la coupe impeccable, désirabilité et testostérone sont au rendez-vous. Comme chaque saison.

Dimanche à 12h30, le show Dsquared² rythmera le 3e jour de la semaine de la mode milanaise homme. A découvrir ici en même temps que le premier rang.

Adeptes du ski-bling, du logo sur les pistes et de l'excès de fourrure lorsque la température descends sous la barre du zéro ? La collection spécial Courchevel de Dsquared2 est faite pour vous.

À Cannes, bien entendu. Adeptes du yachting sur la Grande Bleue, le duo vient d'inaugurer un flagship Dsquared2 sur la Croisette.

Le boy-scout brandé Dsquared2 se rebelle l'été prochain, et fait un tour dans Camden pour renouveler sa garde-robe : sangles à profusion, perfecto de biker, casquettes en cuir suggestives et un mélange d'imprimés fétiches du duo Caten, du léopard au hawaïen, dressent le portrait d'un cool kid qui n'a pas peur de hausser le ton pour faire entendre sa vision bien à lui du style.

Du passé, il faut certes faire table rase mais aussi s’en inspirer pour attiser de nouveaux désirs de mode. Difficile de savoir, toutefois, s’il est ici question de pure nostalgie vintage ou d’esthétique normcore poussée à son paroxysme.