Pourquoi le bomber est-il (encore) dans la course ?
35 % de... STYLE AVIATEUR
Aussi appelé flight jacket, le bomber n’a pas attendu les skinheads pour faire parler de lui. Dès 1941 et jusqu’aux années 1960, il sert d’uniforme aux pilotes des forces aériennes des États-Unis, avant de tomber sur les épaules de James Dean. Plus couture que l’original, le bomber Schott revu et corrigé par Maje a conservé sa doublure orange vif, qui servait jadis de signal de détresse.
15 % de... RÉVERSIBILITÉ
Et de flexibilité : soucieuse de “jouer avec la mode”, Judith Milgrom ne se contente pas de twister la flight jacket, elle la détourne pour créer un trenchcoat anticonformiste. “J’ai utilisé la matière du bomber, repris les manches resserrées au poignet, et j’ai ajouté des zips qui s’ouvrent sur toute la jambe. Avec à l’esprit cette même envie de versatilité.”
20 % de... MAILLE MILITAIRE
Une robe-pull zippée et un pull à empiècements, tous deux en laine côtelée, viennent donc s’ajouter au bomber et au trench. À la palette, Judith Milgrom joue double jeu : zips métalliques et patchs orange mécanique électrisent un écru bon chic bon genre.
30 % d'... ESPRIT NINETIES
T-shirt large à logo et peau lainée : entre l’ultra-contemporain et les années 1940, la collection se complète de clins d’oeil new-yorkais à la génération Y. “Sur mon moodboard, j’ai beaucoup d’images de David Sims datant des années 1990, de Stella Tennant notamment, dans lesquelles j’ai retrouvé toute l’attitude d’une décennie.”