YAYA, ambassade festive de la Grèce, dans le XIXe arrondissement de Paris
Si c’est à Bogota, en Colombie, que Juan Arbelaez a vécu ses premières découvertes gustatives, c’est sur la cuisine grecque qu’il a jeté son dévolu, ouvrant cinq restaurants nommés YAYA, dans le XIXe arrondissement de Paris, à La Défense, Saint-Ouen, Rennes et Lille.
Cuisinier et hommes d’affaires, Juan Arbelaez est aussi un amateur de design en ce qu’il a accepté, le temps d’un dîner dans son restaurant de l’avenue Secretan, que les créations d’Inès-Olympe Mercadal, créatrice d’art de la table bien connue des colonnes de L’OFFICIEL, soient présentées lors d’un dîner confidentiel, réunissant tant des personnalités de la mode et du design que la styliste Vanessa Bellugeon.
Côté cuisine, le chef médiatique compose un menu tout en mezze, où l’huile d’olive se marie avec l’ouzo, alcool anisé grec. Côté ambiance, le chef est un véritable showman. Il invite ses clients à danser sur les tables, et n’hésite pas à casser des assiettes blanches de temps à autre. Le restaurant devient en effet une boîte de nuit au crépuscule et s’inscrit dans une tendance parisienne de développement de restaurants festifs où le son de la vaisselle qui s’entrechoque laisse place au tumulte de la musique. Sur la table, les assiettes Orage bleues et blanches d’Inès-Olympe Mercadal disposées sur les tables, aux couleurs de la Grèce, cela ne s’invente pas. La créatrice a aussi fait une virée aux puces de Saint-Ouen chez Jean-Michel Merlin, fournisseur de l’architecte d’intérieur Vincent Darré, qui a présenté à la table de chez YAYA des vases toscans des années 1960/1970. Sur la table on trouvait des hortensias. Et à la table de Juan et d’Inès-Olympe, on a croisé des personnalités telles que Catherine Baba, Louis Rogers Pinault ou encore Thibault Dantin.
Il est toujours possible de réserver une table chez YAYA pour le réveillon le 31 décembre, où le passage en 2025 se fera au son du sirtaki.
