Pourquoi tout le monde aime les Beckham
Peu de femmes ont réussi à se réinventer autant que Victoria. À la manière de Pamela Anderson, des sœurs Olsen et de Kim Kardashian, la mode a sauvé Posh Spice. Hier, elle tentait de se détacher de l’image Spice Girls, le groupe pop des années 90 dont le slogan prônait le “girl power” (86 millions de disques vendus et 10 singles classés numéros 1 dans le monde). Aujourd’hui, sa crédibilité mode est au sommet. Mieux, elle a réussi à capitaliser sur ce personnage de “Posh” (élégante/ snob), à le rendre classe, et cool. En témoigne l’un des T-shirts de sa collection été 2017 érigeant sa moue boudeuse en statement avec le message : “La mode a volé mon sourire”. Bien joué, cette allure – minirobes noires bustier, talons ultra hauts, carré plongeant noir corbeau et sex-appeal un brin dark – et cette “resting bitch face” des 90s, tout le monde les connaîssait, restait à les rendre branchées. Mais comment ? Pas grâce à sa carrière solo postséparation des Spice Girls en 2001 en tous les cas (de mauvaises langues racontent que David Beckham, son mari, achetait lui-même des disques pour faire grimper les ventes). Fan de mode (elle collectionne alors les Louboutin et les sacs Hermès et n’aurait jamais eu recours à un styliste durant les années Spice), Victoria décide de devenir créatrice et s’y attelle, sans formation, mais bien entourée. Attendue au tournant par le sérail et une presse mode plus que septique (ses fashion faux pas récurrents – robes très découpées ou catsuits en PVC – et sa carrière pop la poursuivent), elle dévoile sa première collection en 2008 au Waldorf Hotel de New York. Surprise, les robes présentées sont élégantes, sobres, bien taillées et Victoria brille par son humilité. Ses créations – que l’on dit soufflées par Roland Mouret, qui a toujours démenti – seront même portées dès 2008 par Oprah Winfrey, Cameron Diaz ou Sarah Jessica Parker. La même année, elle pose avec humour pour Marc Jacobs (qui, avec cette campagne, a devancé, si ce n’est amorcé, la transition de Vic vers l’ultra cool), sous l’objectif de Juergen Teller pour qui elle plonge toute entière dans un sac de shopping. Et, consécration ultime, en 2009, elle fait la une du Vogue américain, début d’une longue série de couvertures pour les différentes éditions du puissant magazine. Elle est aujourd’hui une figure incontournable de la mode avec des collections minimalistes encensées par la presse.
Les deux stars ont en effet créé un foyer parfait, mettant au monde quatre enfants superbes. Trois garçons, Brooklyn (18 ans), Roméo (14 ans) et Cruz (12 ans), et une fille, Harper (5 ans) que David trimballe et câline aux premiers rangs des défilés.
Les robes présentées sont élégantes, sobres, bien taillées et Victoria brille par son humilité. Ses créations seront même portées dès 2008 par Oprah Winfrey, Cameron Diaz ou Sarah Jessica Parker.