Joaillerie

Must see : les joailliers du Westminster

A mi chemin entre l’alchimiste et le joaillier, Patrick Fabre prend les rênes d’une expo-vente qui aura lieu cette semaine à l’hôtel Wesminster. L’occasion idéale pour découvrir les créations inspirantes de 5 joailliers qui allient panache et innovation.
face person human wristwatch teeth mouth lip smile

Il faut le répéter sans se lasser: les joailliers ne sont pas que des assembleurs de pierres précieuses mais aussi et avant tout des passeurs de culture et des exhausteurs de sensations. Et si leur talent s’exprime sur l’ensemble du globe, Paris reste malgré tout, l’épicentre naturel, presque magnétique, des talents qui souhaitent, avec sincérité et ardeur, renouveler l’art de la parure et la science de l’élégance.

 

Au premier plan de ces talents figure Patrice Fabre. Le joaillier sans tabou. C’est peut être parce que sa famille travaillait dans le bâtiment (son père était peintre décorateur) qu’il décida un beau jour – c’était au milieu des années 80 - de créer une ligne de bijoux en or et en…béton. « L'idée m'est venue à l'occasion d'un séminaire organisé par De Beers pour définir les tendances. Notre recherche portait sur les nouveaux matériaux. Je regardais un mur en face de moi et l'idée d'utiliser le béton m'est apparue comme une évidence. » Cette association de l’or, du diamant et du béton a provoqué la stupeur dans le landernau parisien mais l’idée a depuis fait son chemin, convaincant au passage les femmes indépendantes pour qui le style n’est pas une affaire de clinquant ou d’ostentation mais de goût. Lancée en 1986, cette ligne de bijoux en or et en béton continue d’émoustiller celles et ceux qui placent l’innovation et l’esprit au dessus de tout. Notons avec plaisir que Juliette de la Rochefoucauld a classé Patrick Fabre parmi les 25 meilleurs designers du XXI ème siècle dans son merveilleux livre “21stcentury jewellery designer: an inspired style”. Et force est de constater que ces bijoux n’ont pas pris une ride: la vigueur de leur style continue de s’exprimer avec d’autant plus de force que, grâce à un secret de fabrication bien gardé, ces bijoux, dont certains ont été réalisés il y a une trentaine d’années, n’ont absolument pas bougé.

 

Ce mois de novembre va fournir aux amateurs ou aux simples curieux une formidable occasion d’admirer de près les nouvelles collections de ce joaillier iconoclaste.. Ce prodige du matériau a en effet pris les rênes d’une expo-vente qui se déroulera du 16 au 19 Novembre à L'hôtel Westminster. Aux cotés des collections de Patrick Fabre, brilleront les travaux de quatre autres créateurs de renom: à savoir Esther Assouline qui associe à merveille l’éclat solaire de l’or 22 carat aux perles et aux tourmalines, Hélène de Courtaigne Delalande qui travaille les gemmes insolites et inattendus, la Maison Garaude, grande spécialiste des pierres non chauffées, et enfin Gem’s secret, fondée par Sin Lee Lim. Cette fille d’antiquaire est devenue une grande spécialiste du jade, qu’elle unit avec maestria aux émeraudes et aux spinelles dans des écrins d’or et de perles. Petite précision qui a son importance, l’exposition s’adresse à tous. D’autant plus que les premières pièces s’offrent au prix de 300 euros.

1 / 3
Esther Assouline, pendentif or et diamants à partir de 3150 euros
Hélène Courtaigne Delalande Bague Tête de Mort or et argent 900 euros
Patrick Fabre. Bracelet argent et béton. Une structure en treillis de 3 rangs maintient une couche de béton gris. 1700 euros. Peut être réalisé en or jaune, en argent ou en or gris.

Tags

Recommandé pour vous