Les Héritières : une seconde vie pour les bijoux d'exception

« Les bijoux ne sont pas des choses frivoles, ils ont une signification émotionnelle, symbolique et souvent historique, » aimait répéter Marlene Dietrich. Un avis manifestement partagé par Amélie Vincent, fondactrice de la maison Les Héritières, qui selectionne des bijoux "Preloved" ("déja aimés"), par la suite choyés dans son showroom proche de la maison de vente Drouot, attendant de rencontrer leur nouveau propriétaire. « Je préfère ce terme plus poétique à celui de "vintage" ou "seconde main" » précise la jeune femme, qui après des années dans l’industrie du luxe, a choisit de rendre hommage à ses grands parents. « J'ai à coeur la notion de transmission, de ces bijoux enrichis par le passage du temps, désireux de continuer leur voyage dans de nouveaux écrins. » 

Ainsi ce jour-là, on s'emerveillera devant - entre autres - une bague Cartier des années 2000 en or blanc et diamants construite tel un éventail, un mini camélia Chanel à porter en pendentif, mais aussi des pièces non-signées tout aussi admirables comme ce collier de haute joaillerie digne d'un projet architectural. La gémmologue Céline Rose David authentifie et valorise toutes les pièces confiées par les particuliers, et propose même au sein de l'atelier la possibilité de rénovation ou de transformation de bijoux. « Ces pièces sont souvent plus touchantes que des bijoux achetés neufs, produits en série, et issus d’une industrie impactante pour la planète, » assure l'experte. De quoi aider les familles à sortir leurs bijoux du coffre, que ce soit pour les porter ou les transmettre.