Eva Green, star du deuxième épisode de la série Vivier Express
Roger Vivier met en scène l’actrice primée et ambassadrice de la Maison dans son court-métrage chimérique, Travelling Icons.
Une fois de plus Gherardo Felloni, directeur de création Roger Vivier, embarque son spectateur à bord du Vivier Express, un train luxueux incarnant le raffinement d’une époque révolue. Cette suite à l’épisode I, qui mettait en vedette l’actrice oscarisée Laura Dern, s’éloigne en réalité entièrement de son prédécesseur en termes d’atmosphère et de tonalité. L’épisode II emprunte sans complexe au genre classique du film noir, incarnant une élégance suave qui frôle le thriller psychologique avec une touche cocasse... un univers qui semble coller à la peau de la magnétique Eva Green. "Les films noirs m’ont toujours fasciné. C’est un monde où les ombres parlent et où chaque regard dissimule un secret. Je voulais qu’Eva soit notre femme fatale des temps modernes, car elle ne se contente pas de porter nos chaussures et accessoires, elle leur donne vie, en leur insufflant un sentiment de danger et de désir", révèle Gherardo Felloni.
Vêtue d’un tailleur noir, d’escarpins I Love Vivier en daim rouge et d’un sac Viv’ Choc, Eva évoque l’allure d’actrices emblématiques comme Lauren Bacall et Bette Davis dans des chefs-d’œuvre tels que Le Port de l’Angoisse ou Ève.
Alors que le Vivier Express chemine dans l’obscurité naissante, Eva trouve du réconfort dans l’intimité de sa cabine privée. Assise près d’une fenêtre qui voit défiler des paysages à l’orée de la nuit, elle feuillette sereinement un livre. Attirée par un passage en particulier, elle s’arrête sur une citation poignante : « Porter du rêve à ses pieds, c’est commencer à donner une réalité à ses rêves ». Ces mots, de Roger Vivier lui-même, résonnent profondément, captant l’attention d’une présence antagoniste... Ces questions, comme cette présence, titillent le spectateur, renforçant le suspense du film avec une qualité surréaliste. La seule chose certaine reste que les frontières séparant le rêve de la réalité s’estompent. Le monde intérieur d’Eva semble se matérialiser dans l’environnement tangible qui l’entoure.