Chaumet nous fait entrer dans la danse avec sa montre “Boléro”
Chaumet est le seul joaillier de la place Vendôme dont l’histoire est antérieure à la Révolution française. Pour situer le niveau de prestige de cette illustre maison, disons simplement que son fondateur, Marie-Étienne Nitot, bénéficiait à la cour de Versailles d’une renommée importante. Seul un autre Français a connu un éclat équivalent dans le domaine de l’horlogerie : il s’agit d’Abraham Breguet. On n’est pas surpris d’apprendre que ces deux sommités travaillaient ensemble.
Chaumet a toujours imaginé des garde-temps d’un raffinement exquis, certains liés à l’Histoire de France. Les exemples sont nombreux: sans même évoquer les merveilleuses montres-bracelets réalisées sous l’Empire, ni les célèbres clients de la maison – de l’impératrice Joséphine au duc de Westminster, en passant par Napoléon III, la reine Victoria ou Winston Churchill –, citons simplement la montre châtelaine d’Élise Dosne-Thiers, dont les couleurs tricolores rappellent la fierté patriotique de celle qui fut l’épouse du premier président de la IIIe République. Le premier garde-temps de la maison fut une montre-bracelet en or, émeraudes et perles créée en 1811 pour la princesse Augusta de Bavière.
Cette épopée horlogère, Chaumet a souhaité la cristalliser sur nouvelle création horlogère prénommée “Boléro”: une collection de sept références où la danse du temps égrène son harmonieuse partition dans un élégant cadran dont la sensuelle rotondité est prolongée par les mailles d’or d’un bracelet souple et léger. Une montre seconde peau,
aux accords aussi entêtants qu’un pas de danse langoureux esquissé dans la ronde infinie du sentiment.
La Montre “Boléro” de Chaumet se décline en or jaune et en or rose, avec un cadran Blanc ou noir; le petit modèle (30 MM) utilise un mouvement suisse à quartz tandis que le grand Modèle (36 MM) est composé d’un mouvement suisse à remontage automatique.
