Wil Beedle : "Même le fait d'amener ma fille à l'école m'inspire"
Qui est Wil Beedle?
C'est la question la plus difficile, ils me l'ont faite toute la journée (rires). Voyons voir, je vis à Londres avec ma femme et ma fille, marche tous les jours à mon travail pour faire des collections qui relient les gens à travers le monde. Je transporte ces collections dans le monde entier pour rencontrer des gens qui les utilisent, voir comment ils les utilisent et me documente la dessus. Tout cela m'inspire et à Londres, même le fait d'amener ma fille à l'école m'inspire. C'est une autre sorte de voyage.
Comment a commencé votre collaboration avec AllSaints ?
Il y a 14 ans, je marchais dans Paris vêtu des pièces que j'avais conçues. Une veste militaire avec des manches serrées et un pantalon slim. J'ai rencontré quelqu'un qui aimait ce que je portais, et il s'avérait qu'il travaillait pour AllSaints. De retour à Londres, j'ai rencontré l'équipe qui était alors composée de seulement quatre personnes. Nous avons décidé de collaborer et de changer l'histoire de la marque.
« J'ai vu la façon dont les gens portent la marque. Il est fantastique d'observer la manière dont chaque personne apporte sa touche personnelle au vêtement et l'adapte à sa manière. »
Le plus excitant lorsqu'on est le directeur artistique de AllSaints?
Je pense qu'il est possible de tout faire avec une bonne équipe. J'étudie une idée, nous établissons un concept, nous la conçevons, la produisons, nous prenons des photos, et recherchons comment les personnes l'utilisent, le portent. Il n'y a pas de barrières dans notre démarche créative, c'est incroyable.
Qu'est-ce qu'un vêtement réussi ?
Il faut que la personne qui le porte soit à l'aise. C'est le seul critère qui compte. Vous n'avez pas besoin de plus!
Qu'avez-vous dans votre sac?
Mon casque et des lentilles de contact. C'est tout.
Votre plus grande obsession ?
La pertinence. Je veux être pertinent en tant que créateur.
Vos endroits préférés sur le globe ?
Ma ville préférée est toujours celle où je suis sur le moment. Si je suis à Londres, je pense que c'est le meilleur endroit dans le monde. La semaine prochaine, si je pars à Los Angeles, je penserai que c'est la meilleure ville au monde. Ce que je n'aime pas est d'être dans un endroit où rien ne se passe.
Un pantalon sur mesure.
Un T-shirt blanc, un autre noir.
Un bombers.
Une veste en cuir.
Un pull en cachemire.
Facebook ou Instagram ? Instagram.
Été ou hiver ? L'été !
Derbies ou sneakers ? Sneakers !
Navy ou gris ? Gris, bien sûr.
Jazz ou Rock ? Rock.
Traduction : Félix Besson