PFW : Qui es-tu Antonio Zaragoza ?
A chaque jour, ses nouveaux talents. Récemment inscrit au tableau d’honneur de la Fashion Week parisienne, un créateur de demain présente sa jeune marque, en 5 questions-réponses.
Antonio Zaragoza
Marque : Liberal Youth Ministry
Instagram : @liberalyouthministry (29K)
Nationalité : mexicaine (basé à Guadalajara)
Année de lancement : 2016
Signes particuliers :
Antonio Zaragoza a une passion pour le foot, et ça se voit dans ses créations.
Il a notamment revisité l’an dernier les maillots officiels de la Juventus de Turin.
Ses vêtements sont produits artisanalement dans son studio de Guadalajara.
C’est sa 2e saison au calendrier officiel de la Fashion Week Homme parisienne, et le premier Mexicain à y présenter !
Sa marque est soutenue par Adrian Joffe et le Dover Street Market.
Mots-clés :
punk, pop-culture, rébellion, chaos, streetwear, art, sport.
État d’esprit :
« I am a big football fan, in a philosophical way »
L’Officiel : Quand et comment as-tu lancé ta marque ?
Antonio Zaragoza : En 2016, chez moi, à Guadalajara, où je suis toujours basé aujourd’hui. J’aime cette idée de rester fidèle à mon pays, d’y produire, et de le montrer au reste du monde. J’ai toujours voulu ça. D’ailleurs, le film de la dernière collection a été réalisé à Tonala, dans l’état de Jalisco, une ville réputée pour son artisanat.
LO : Pour quelle(s) raison(s) certains l’aiment déjà ?
AZ : Parce que c’est authentique, nouveau, et que c’est la première fois qu’une marque mexicaine s’exporte aussi bien. Les clients en aiment l’authenticité, le côté brut, local, que l’on ressent aussi dans les vêtements, la fabrication. Ici, au Mexique, les produits résonnent comme par magie, et j’en vois à tous les coins de rue !
LO : Quel est ton plus grand fait d’arme ?
AZ : Tout ce que mon équipe et moi avons réussi me rend fier, car rien n’a pas été facile.
LO : En quoi cette saison SS24 sera-t-elle différente des précédentes ?
AZ : Le fait d’avoir pu présenter ma collection à Paris pour la première fois la saison dernière a marqué pour moi la fin d’un chapitre. J’y travaillais depuis si longtemps. Mentalement, il m’a fallu repartir de zéro. Aujourd’hui, et même si j’expérimente de nouvelles choses - des volumes, une certaine austérité -, je souhaite que la marque devienne plus accessible. Cette saison me semble plus simple, et j’aimerais continuer dans cette direction.
LO : Quels passages en retenir ?
AZ : Tous les denim. Ils préfigurent parfaitement à mes yeux l’esthétique que je souhaite développer.
