5 restaurants réconfortants pour accepter l'hiver
L'hiver est long, si long, que seule une bonne table peut nous faire patienter jusqu'au printemps. Entre une bonne adresse qui se duplique, un chef de renom qui continue son exploration de la cuisine japonnaise, ou encore un bistrot mythique qui renaît de ses cendres, voici de quoi echapper à la morosité.
Bistrot Minim's, une renaissance
On ne trouvera jamais mieux qu'un plat regressif pour affronter un froid glacial. Escargots de Bourgogne, salade de lentilles et saucisse de Morteau, onglet de bœuf à l’échalotte, soupe à l'oignon ou encore sole meunière composent cette carte de classiques de la gastronomie française. Que de valeurs sûres également concernant les desserts - tarte tatin, île flottante, mousse au chocolat - mais aussi du côté de la décoration, confiée une de fois de plus à Cordelia de Castellane (on ne s'en lasse pas), qui a préféré rafraîchir le lieu plutôt que de le transformer. Pour les nostalgiques du Paris d'antan.
Hando Marais, aussi beau que bon
À l'angle de la rue de Bretagne et de la rue Charlot, le restaurant de handrolls - qui a déjà rendu accro la rive gauche et le quartier Vendome - dévoile un nouvel écrin imaginé par Isabelle Stanislas, dans des tons de bois et de bleu. La cheffe Chiharu Takada propose ici une carte exclusive de rolls, dont une version Black Codd mariné 72 heures au miso, et un autre avec de belles langues d’oursin de Camargue. Toujours aussi esthète, Adrien Albou s'amuse encore avec une vaisselle sur-mesure signée Suzie Lapierre Dargy, fondatrice de la maison Forma, tout en continuant de chiner des pièces vintage aux quatre coins du Japon.
La Baignoire, intimiste comme on aime
C'est dans une pièce voûtée aux murs de pierre, entre nappes blanches, argenterie, bougies et touches florales, que La Baignoire - et sa cheffe Cécile Levy - offre une cuisine française inspirée du Moyen-Orient et de l’Asie de l’Est. Ici la carte ne ressemble à aucune autre, puisque chaque proposition se concentre sur un produit phare : il y a entre autres "LA SEICHE", préparée avec de la rhubarbe, "LA FIGUE" en carpaccio, ou encore le "POIREAU" travaillé avec une pâte feuilletée. Pour les accompagner, une carte de vins natures sélectionnés auprès de petits vignerons. Unique.
Izakaya DASSAI, démocratisation de la cuisine japonaise
Après L'Abysse, son restaurant étoilé dédié à l’art du sushi, le chef Yannick Alléno poursuit son exploration de la cuisine nippone avec l'izakaya Dassai, un lieu plus populaire où l'on retrouve des classiques comme le sashimi de sériole, un tataki de bœuf mi-cuit mariné au shiso (ici avec un confit de jaune d’œuf), un poulet frit relevé de daïkon, ou encore un Ramen dans sa version la plus naturelle. Plus intéressant encore, la recette méconnue de l’Oyakodon, traditionnellement un bol de riz garni d’œuf et de poulet, est ici réinterprété avec de la truite et des œufs de poisson. Enfin, le Black Cod, cuisiné en marinade de miso et saké selon la méthode de conservation ancestrale japonaise, s'apprécie avec un des nombreuc sakés de la maison.
Tekes, festin végétal
Chaque dimanche, de 11h à 15h, le restaurant de la rue Saint-Sauveur se transforme. Dans un décor de matières brutes et lumières tamisées, le chef Assaf Granit imagine un généreux buffet végétarien, comme un hommage aux spécialités culinaires méditerranéennes. Parmi elles, la Shakshuka Aduma (tomates confites, poivrons, œufs et harissa), la Maakouda (omelette de légumes, crème de labneh et salade de cresson), ou encore le Sabzi Bénédicte (œuf poché, kubaneh et hollandaise harissa). Le pain tressé vaut à lui seul le déplacement tandis que l'on retrouve toutes les boissons dans l'air du temps - chai latte, matcha... - mais aussi une belle carte de vins. Un voyage.
Et aussi : Ladurée s'installe aux Galeries Lafayette
À la recherche d'un endroit cosy pour prendre le thé après une session shopping ? Installez-vous au nouveau Ladurée des Galeries Lafayette Haussmann, imaginé par Studio Ravn. Inspirée de la Belle Époque, cette boutique rend hommage à l'architecture du boulevard, avec ses grands volumes et ses moulures emblématiques. Claudia Ravnbo a chiné des pièces vintage aux quatre coins du monde pour donner un esprit cosy au lieu, un pari délicat dans un grand magasin. À la carte, on retrouve bien sûr les célèbres macarons, le mythique Ispahan, l'incroyable flan vanille, mais aussi le pain perdu au sirop d'érable. Une pause sucrée qui se mérite.